L'appel de la Forêt... et un magnifique écrivain : Jack London
Si vous aussi, vous ne vous lassez pas de l'oeuvre magnifique de Jack London (dont Michael, chien de cirque reste pour moi un souvenir majeur), voici un lien pour découvrir le Portrait que lui consacre France Culture (cf, newsletter Culture Maison du 3 juin).
Pour le plaisir ! Publié le 05/06/2020
NOUVELLE PARUTION JUIN 2020 !
Malgré les nombreuses "Covid péripéties", la chose est confirmée : L'édition au format poche de L'Affaire du cuisinier chinois (Editions du Rouergue) est actée. L'ouvrage sera dans toutes les bonnes librairies dès le 3 juin prochain.
Son prix (10€) est plus abordable que pour le grand format, et il a bénéficié d'une relecture afin de nettoyer le texte des éventuelles "coquilles résiduelles". J'espère que vous lui réserverez le meilleur accueil.
Voici la critique de Livres Hebdo, lors de sa sortie : "Rouleaux empoisonnés" : Des siècles après sa mort, un maître-queux sème la pagaille au sein du Parti communiste chinois. Sinologue de formation, Pascal Vatinel, avec ce premier roman, a réussi son coup : on apprend une foule de choses sur la Chine classique (notamment sa gastronomie), on voyage à l'intérieur des rouages (grinçants) du pouvoir de la Chine d'aujourd'hui, tout en se distrayant grâce à une double intrigue policière magistralement agencée. Un régal !
Vous pouvez dès maintenant en retrouver la présentation sur la page d'accueil de ce site. Publié le 19/05/2020
Chose promise… Carnet de Voyage 1 Tasmanie 2020
Je m’y étais engagé, voici le premier des trois Carnets de voyage que je viens de réaliser suite à mon récent séjour en Tasmanie.
Quelques phrases extraites de ces carnets, pour en résumer l’esprit : «Cette île magnifique, du fait de la luxuriance de sa faune et de sa flore, a également été baptisée État de la Nature ou Île de l’Inspiration.»
Je posterai le Carnet 2 la semaine prochaine, et le suivant encore une semaine après.
Je partage ces carnets de voyage avec vous, avec l’espoir qu’en retour, vous voudrez bien me faire part de vos commentaires. Pascal Vatinel CARNET 1 Publié le 12/05/2020
Une pensée du Dalaï Lama
Hier, une amie m'a adressé cette riche pensée du Dalaï Lama. J'ai envie à mon tour de la partager avec vous :
« Ce qui me surprend le plus, chez l’homme occidental, c’est qu’il perd la santé pour gagner de l’argent, et il perd ensuite son argent pour récupérer la santé. À force de penser au futur, il ne vit pas au présent, et il ne vit donc ni le présent ni le futur. Il vit comme s’il ne devait jamais mourir, et il meurt comme s’il n’avait jamais vécu. » Publié le 12/05/2020
Ce qui se passe lorsque l’Homme ralentit sa course à la croissance...
J'ai reçu cette vidéo ce matin que je trouve particulièrement émouvante et, plus encore, intéressante.
Aussi... - plutôt que de déprimer à cause du confinement (c'est mauvais pour la santé !) (la déprime, pas le confinement :) - plutôt que de vous impatienter dans l'attente du déconfinement (c'est également mauvais pour la santé) je vous propose de visonner cette vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=5mNgn8VrPkA
Nul doute que ces images nous incitent à réfléchir ; non pas à la façon de revenir au "temps d'avant", mais bien plutôt à ce que devrait être le "temps d'après". Qu'en pensez-vous ? Publié le 27/04/2020
Information importante (et sérieuse) sur le coronavirus
J'ai déjà évoqué le désespoir que m'inspire l'équipe dirigeante et son comité de santé, du fait, notamment, des informations trop souvent contradictoires et imprécises communiquées à la population au sujet du Coronavirus. Je ne suis pas davantage rassuré par un Donald Trump et son "eau de Javel"
Aussi, lorsque l'on me communique une information importante et dont l'origine apparaît plus crédible, je crois utile de la partager. En voici un très intéressant exemple avec cet article produit par le Service des maladies infectieuses à l’Université John Hopkins, Baltimore-Maryland, USA :
Le virus n’est pas un organisme vivant, mais une molécule de protéine (ADN) recouverte d’une couche protectrice constituée de lipide (matière grasse) qui, lorsqu'elle est absorbée par les cellules oculaires, nasales ou buccales, change son code génétique (mutation) et se transforme en agresseur et en cellules multiplicatrices. Dès lors que le virus n’est pas un organisme vivant mais une molécule de protéine, on ne peut pas le ‘’tuer’’ à proprement parler ; il se décompose de lui-même. La durée de cette désintégration dépend de la température, du niveau d’humidité et du type de matière sur laquelle il repose. Le virus est très fragile ; la seule chose qui le protège est une fine couche extérieure de graisse. C’est pourquoi tout savon ou détergent est le meilleur remède, car la mousse attaque la graisse (raison pour laquelle on doit autant se frotter les mains, entre 30 et 60 secondes, afin de faire beaucoup de mousse). En dissolvant la couche grasse, on obtient que la molécule de protéine se disperse et se décompose d’elle-même. Ne jamais secouer vêtements (sur soi, ou qu’on a portés), draps ou chiffons. Si on secoue un linge ou qu’on utilise un plumeau, les molécules du virus peuvent alors flotter dans l’air pendant 3h et aller ainsi se loger dans le nez. Lorsque le virus est collé à une surface poreuse, il est très inerte et se décompose en seulement : 3h sur un tissu par exemple ou toute autre surface poreuse. 4h sur le cuivre (naturellement antiseptique) et le bois (qui l’assèche et l’empêche de se décoller pour se diffuser dans l’atmosphère). Mais il peut subsister jusqu’à : 24h sur le carton. 42h sur un métal. 72h sur le plastique. Pour les masques selon leur matière : Il est conseillé de laver en machine à 60° ou passer au four à 75° pendant 30 minutes ou tremper dans une eau bouillante pendant 1 minute.
Je crois ces conseils importants et judicieux. Si cela est aussi votre avis, il peut être utile de les faire passer à vos contacts. Je vous en laisse juge. En attendant, protégez-vous bien Publié le 26/04/2020
A propos du déconfinement en Australie
En Australie aussi, nombreux sont ceux qui attendent le déconfinement. Comme ces images le prouvent, cela vaut également pour les Joeys (*) (*) Joey : nom donné au petit du kangourou.
Publié le 21/04/2020
Est-ce moi ou mon pays qui ne tourne plus rond ? Sauvons nos Anciens !
Loin de la Tasmanie, dès que je quitte mes notes et mes photos, me voilà vite happé par mon quotidien parisien. Confiné, comme (presque) tout un chacun, inquiet, comme beaucoup, d’un présent contraignant et d’un proche avenir incertain. Mais ce n’est pas pour me plaindre que j’écris ces quelques notes. Je sais que de nombreuses familles sont dans une situation bien plus difficile que la mienne. J’ai la chance d’être près de celle que j’aime, et notre appartement est bien assez grand pour deux. Je mange à ma faim ; je dispose d’une bibliothèque et d’une vidéothèque bien fournies ; des amis prennent de mes nouvelles (et réciproquement) ; le papier toilette étant revenu dans les rayons, j’ai pu abandonner le projet (irréaliste vu ma totale méconnaissance de la plomberie) d’installer un bidet dans ma salle de bains (cf news du 20 mars : Le virus de l’angoisse) ; je reçois les visites quotidiennes de mésanges, merles et pigeons qui ne sont pas masqués, et à qui je ne dois pas demander de se déchausser avant de se poser sur mon balcon. Certes, le dernier vecteur par lequel je pouvais espérer que mes livres seraient diffusés, les plateformes de VPC type Amazon, est désormais éteint. Et alors ? Tant d’autres secteurs économiques sont également impactés, avec des personnes qui se battent pour sauver des emplois, luttent contre les lenteurs et incertitudes administratives ainsi que la non-assistance à personne en danger dont les banques et les assurances semblent se faire trop souvent les spécialistes.
Non, je pose cette note à la façon d’un repère personnel dans mon vécu de la déjà longue histoire du Covid 19.
Il sera trop facile d’oublier, plus tard, lorsque tout cela sera, espérons-le, derrière nous. Lorsque la majorité des médias (au rang desquels on ne compte plus beaucoup de vrais reporters) auront continué de reprendre en boucle les analyses soigneusement distribuées par les services de communication de l’Élysée. Lorsque ce même Élysée nous aura donc une fois de plus expliqué tout et son contraire, ce qui légitime qu’on n’y comprenne rien, d’autant que nous, « nous ne sommes pas des spécialistes », alors que ledit Élysée en est entouré. Une large majorité d’entre nous sera alors vite convaincue que l’Élysée n’a commis aucune erreur (ou en tout cas aucune dont il serait responsable), que la pandémie aura été éteinte grâce à ses (seules ?) initiatives, et qu’il est par conséquent dans notre intérêt de ne pas oublier de voter pour qui de droit aux prochaines élections.
Il sera, je le pressens, très difficile d’élever sa voix pour remettre en cause une pensée qui se voudra bien établie. L’angoisse retombée, un semblant de bonheur revenu, place à la cohésion sociale, à l’entente de bon aloi ! L’heure et la parole ne seront pas aux « tristes sires posant de sordides questions ».
Bref : aurons-nous seulement le droit de demander des comptes, plutôt que de nous laisser juste gagner par le « bonheur » d’une fin (possible) de pandémie, sans passer pour de « mauvais esprits » ni être renvoyés au banc de la société ? Je l’espère. Oh pas pour le plaisir de trouver des fautes et leurs coupables (quel plaisir peut-on d’ailleurs trouver à cela ?). Mais parce qu’il est clair que cette pandémie a tous les signes d’une alerte : un gigantesque exercice grandeur nature, laissant des milliers de morts sur le pavé, des familles détruites, des drames à n’en plus finir… sans aucune garantie que cela ne se reproduise dans les années (les mois ?) à venir.
Alors à quoi bon, si l’on ne tire pas les vraies leçons de cet événement ? Un comité indépendant constitué d’experts des différents domaines concernés (médical, mais aussi social, industriel, économique…) ne devrait-il pas être créé afin de détailler jour après jour l’histoire de cette pandémie, analyser chaque acte, chaque décision, chaque conséquence, et tenter de modéliser le tout en pointant les erreurs à ne pas reproduire, pour l’intérêt commun ? Confucius disait que « L’imbécile n’est pas celui qui commet une erreur, mais celui qui la répète ». Il ne s’agit pas de pointer du doigt tel ou tel responsable politique ou scientifique, mais d’éviter de masquer son ou ses erreurs par un discours mensonger et la constante langue de bois.
J’ai, plus haut, utilisé les termes de : « réquisitionner », « matériel de lutte »… Il est vrai que le chef de l’état a d’emblée évoqué un « état de guerre », se positionnant ainsi lui-même comme un « chef de guerre », cumulant ainsi sur ses maigres épaules moult fonctions dirigeantes : chef de file, chef de parti, premier de cordée, chef d’état et des armées, et maintenant… chef de guerre. Sans doute devrions-nous tous être admiratifs devant une telle volonté de puissance. À moins que le premier psy venu vienne briser la belle image par un discours, forcément tordu, sur des refoulements et complexes plus ou moins cachés, d’autant plus profonds que ces personnalités sont rares. Je ne suis pas psy, aussi je préfère m’interroger sur la façon dont les intentions et les mots se traduisent par des actes, la nature de ces actes, et les conséquences qu’auront ces actes pour notre société.
Je garde espoir…
Je ne doute pas que ce drame du Covid 19 nous éclaire sur nos manques humanistes. Globalement et individuellement. L’enfermement auquel nous sommes contraints n’a de valeur ou de sens que pour le retour qu’il nous permet d’opérer sur nous-même. Le temps de réflexion et de méditation qu’il nous offre revêt une immense valeur au regard de nos actes à venir.
Je conclue ce billet avec une magnifique définition de l’humanisme donnée par le philosophe E. Lavinas. Elle tient en deux mots : « Après vous ». Si loin du « Moi d’abord » vers lequel notre société semble désormais trop souvent tendre. Publié le 18/04/2020
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