Les feux de l'outback australien
Plusieurs lecteurs du Chant des galahs et, plus récemment de Country, m’ont témoigné avoir clairement ressenti la rudesse de ce « personnage essentiel » qu’est l’outback, dans le récit, et en particulier l’étouffante chaleur qui y règne. J’en suis d’autant plus heureux qu’il s’agit d’une réalité ! J’en veux pour preuve ce nouveau record de température que vient de connaître l’Australie depuis 62 ans, avec 50,7° enregistrés à Onslow, justement en Australie Occidentale. Et pourtant, cette bourgade ne se situe pas au cœur des Goldfields, mais… sur la côte !
(Extrait de "Country") : « Mary Potter s’apprête à traverser le jardin de sa maisonnette de Gooseberry Hill, au cœur des Collines. Il est dix heures du matin, et le soleil est déjà haut. Pourtant, la luminosité n’est pas aussi vive qu’elle le devrait, tamisée par de lourds nuages qui se déploient en différents points alentour. Ceux-ci, hélas, n’annoncent pas la pluie que tous attendent, à des centaines de kilomètres à la ronde ; cette année — une de plus — n’a pas été épargnée par la sécheresse. Les sombres et inquiétantes volutes sont au contraire faites de cendres et de fumée. Elles signalent les divers secteurs qui, en ce moment même, se voient la proie des flammes. Le manque d’eau, l’augmentation constante des températures, le mauvais entretien des sols et des forêts… livrent la quasi-totalité du continent aux redoutables attaques des incendies, année après année, et dans des proportions de plus en plus dramatiques. L’Australie semble dévorée par une fièvre mortelle qui détruit chaque fois davantage sa faune et sa flore exceptionnelles, et abandonne les hommes à leur désarroi. »
Selon plusieurs spécialistes australiens du climat, les températures d’été, dans des villes comme Melbourne (W.A.) ou Sydney (N.S.W.) flirteront régulièrement avec les 50° d’ici 2030. Dans 8 ans. Publié le 14/01/2022
Je vous félicite d'avoir tiré à balles réelles...
À quoi pense Xi Jinping lorsqu’il adresse un message de félicitations à Tokaïev, son homologue du Kazakhstan, pour avoir ordonné de tirer à balles réelles sur des manifestants, hommes, femmes et enfants non armés et dont les revendications sont plus que légitimes ? Le président chinois rêve-t-il d’un nouveau septembre rouge et noir sur Tiananmen ? Espère-t-il créer une « Amicale des dictatures et autres régimes autoritaires » à travers le monde ? Croit-il réellement redorer l’image diplomatique de son pays en agissant ainsi ?
Je pense avec tristesse au Kazakhstan (que je ne connais pas) mais aussi à la Chine, aux amis qui y vivent, à tous ceux là-bas que je tiens en estime. Et d’un coup je comprends pourquoi je n’y suis plus retourné depuis 2015. Cette année-là, après un séjour bien plus court qu’à mon habitude, j’ai ressenti, sans que cela s’inscrive tout de suite dans ma conscience, que je n’étais plus « en harmonie » avec la culture chinoise telle qu’elle s’exprime aujourd’hui. Je n’ai plus supporté Pékin étouffée par les embouteillages et la pollution ; Shanghai noyée dans la superficialité et le bling-bling ; une jeunesse en rupture avec ses valeurs ancestrales, perdue entre pression extrême et insouciance dans sa quête d’argent et d’or ; la volonté (pas vraiment nouvelle) du gouvernement central de balayer d’un revers de main les spécificités culturelles régionales et transformer les différentes Chines en une seule (programme impérial s’il en est), uniformisée et lisse et, dès lors, tellement plus facile à diriger. À vouloir se faire trop « rassurante », cette Chine-là m'inquiète et ne m'intéresse plus beaucoup !
Il est clair qu’une pandémie frappe le monde, plus insidieuse encore que ne l’est celle de la Covid : celle de la « dérive sécuritaire ».
La chine est effroyablement impactée, mais ne nous y trompons pas : aucun pays n’y échappe. Partout, on nous vend la sécurité à prix d’or, en poudre, en sirop, en pilules et surtout en suppositoires. Plus l’humanité va (je n’ose dire « grandit »), plus elle a peur. L’Amérique du Nord en est un exemple flagrant depuis longtemps, ce pays hyper armé, hyper alarmé et, surtout, hyper violent est composé d’une majorité d’individus qui ont constamment la crainte de leur ombre. Ceci explique en grande partie le succès des GAFAM, dont toute l’activité et le succès reposent sur leur talent à entretenir nos appréhensions, à nous mettre face à elles en nous abreuvant de promesses : nous aider à ne plus être isolés, à être mieux informés, mieux protégés, mieux être reconnus et acceptés… La réalité produite est plus triste et vient encore gonfler nos peurs : terrorisme, pédocriminalité, harcèlement en ligne… En échange d’une promesse d’hyperconnectivité entre individus, ces grandes sociétés n’hésitent pas à mettre à mal ce qui fait l’essence même de notre personnalité, notre individualité. Jamais les frontières n’ont été aussi confuses entre vie privée et égoïsme, entre vie publique et exhibitionnisme ou ingérence. Ce nouveau monde développe tellement nos angoisses qu’il n’est plus possible de saluer un étranger sans craindre une réaction agressive, et encore moins l’accueillir sous son toit. Il n’est pas question de sourire à une femme ou de caresser les cheveux d’un enfant ; interdits les promenades ou les joggings dans les bois ; refusés le coupe-ongles à l’aéroport et la bouteille d’eau minérale ; impensables l’auto-stop, le camping sauvage ; dangereux l’employé du gaz ou de la Poste qui vient frapper à votre porte ; inconnus ou disparus le facteur, le banquier, le médecin de campagne ; inutiles les pétitions et les manifestations, d’ailleurs les syndicats sont tous agonisants ; il n’est pas politiquement correct de parler « collectif ». L’autre n’est plus une source de questionnement, de curiosité, d’enrichissement. Il n’est plus qu’une source de danger potentiel.
Il ne s’agit pas de nier que l’insécurité existe. Elle est bien réelle, mais a pris la place disproportionnée que nos esprits inquiets ont bien voulu lui donner. Elle est surtout très bien exploitée à des fins commerciales et politiques. Impensable d’acheter une voiture sans l’alarme qui va avec ; l’ordinateur sans son armée d’antivirus ; l’appartement sans sa porte blindée ; le magasin sans ses vigiles ; la rue sans ses caméras de surveillance ; la route sans ses radars ; la planète entière sans ses satellites. Se pourrait-il que la sécurité devienne plus lourde que l’insécurité ?
Les Gafam et le gouvernement chinois se ressemblent beaucoup. Ils se servent « d’assistants personnels » et de fusils, de mitraillettes et de caméras réunis pêle-mêle dans une même boîte à outils, pour mieux contrôler les « masses ». Ils en ont progressivement fait une nouvelle boîte de Pandore. Tandis qu’Ève ne devait pas croquer la fameuse pomme, Pandore, la toute première femme humaine dans la tradition grecque, faite d’argile et animée par la déesse Athéna, avait, elle, reçu le veto de Zeus d’ouvrir la jarre mystérieuse qu’elle détenait. Le Dieu savait que cette jarre contenait tous les maux de l'humanité : Vieillesse, Maladie, Guerre, Famine, Misère, Folie, Vice, Tromperie, Passion et Orgueil. Elle contenait aussi l'Espérance, qui seule resterait, une fois les grands malheurs libérés de leur cachette. Il faut croire que tous les maux n’étaient pas présents dans la jarre de Pandore. Et qu’un autre, bien plus profond et plus pernicieux, restait encore à dévoiler : la Peur !
Ce n’est pas dans la fragile argile que la nouvelle humanité construit ses fondations, mais dans la volatile électronique. Un monde évolutif basé sur une architecture de réseaux, de connexions, de portails, ouverts ou fermés. Un espace-temps binaire, faits de « oui » et de « non », sans la moindre nuance intermédiaire, sans aucun « peut-être ». Un univers tout entier ancré dans la virtualité. La réponse parfaite à tous ceux que la réalité effraie, pour qui « l’insécurité » est devenue trop lourde.
Mais quel est l’avenir d’une pensée sans contact avec la réalité, sans nuances, sans « peut-être », et surtout sans risques ? Le risque, comme l’ont souligné nombre de penseurs des Lumières, n’est-il pas l’aiguillon nécessaire qui nous pousse à vivre et à grandir ? Et le « peut-être », ne doit-il pas être entendu au sens de « pouvoir être », en tant que potentiel et devenir ? En l’occurrence, ceux de notre humanité ? En attendant, continuons de sourire aux hommes et aux femmes que l’on croise, et de caresser les cheveux des enfants. Publié le 12/01/2022
2022
Nul doute que dans l’esprit de Voltaire, 2022 aurait une chance de nous faire oublier les tristouilles 2020 et 2021, lui qui écrivait dans son Dictionnaire philosophique (en 1724) : « Une bonne année répare le dommage des deux mauvaises ».
À lire et à relire : Dictionnaire philosophique Voltaire Annoté Par Béatrice Didier Actes Sud Publié le 11/01/2022
Des chiffres... et des idées
Bon, bien sûr, il faut pouvoir lire en anglais. Il faut aussi aimer les chiffres et les graphiques. Et, surtout, mieux vaut avoir un moral d’acier ! Pourtant, je vous l’assure, la lecture du tout récent World Inequality Report 2022 est essentielle pour obtenir une photographie juste, précise, détaillée, explicite… de notre humanité.
Ce document, réalisé par un groupe d’une centaine d’économistes internationaux dans le cadre du laboratoire sur les inégalités mondiales créé par l’École d’économie de Paris, et animé par Thomas Piketty depuis 2013, établit une cartographie mondiale des inégalités et fournit à ce sujet une mine d’informations. En plus de son niveau de détail très élevé, les principaux atouts de ce rapport sont, me semble-t-il, de ne pas se limiter à la seule comparaison des revenus et richesses, mais d’ajouter des critères d’inégalités comme l’empreinte carbone, la part des revenus des femmes, la comparaison entre continents… En outre, il ne s’agit pas d’une image statique, mais au contraire évolutive dans le temps : montrant ainsi comment évoluent les diverses inégalités à travers le temps et l'espace.
Je vous l’accorde, nous savions déjà que certains sont plus riches que d’autres, ont des salaires très différents, que les femmes sont moins bien considérées sur le plan professionnel et que l’Américain moyen pollue plus qu’un fermier à Madagascar (même si c’est ce dernier qui paye le prix de cette pollution). Cette certitude explique les esprits « blasés », prompts à conclure : « Et puis quoi, qu’est-ce qu’on peut y faire ? C’est comme ça, un point c’est tout. Que le plus fort gagne ! ». Mais le World Inequality Report 2022 ne tombe justement pas dans le piège de vouloir apporter des solutions et convaincre à tout prix qu’il faut lutter contre les inégalités. Il s’avère juste un outil précieux pour ceux que ce sujet intéresse et cherchent à comprendre nos structures sociales en s’appuyant sur un « état des lieux » rigoureux et quasi-exhaustif.
D’ailleurs, certaines « images d’Épinal » en prennent pour leur grade. Ainsi, la Chine de Xi Jinping, qui se revendique des principes « égalitaires » et « humanistes » du communisme, et où, pourtant, l’inégalité entre hommes et femmes ne cesse de s’accroître depuis 30 ans, tandis que l’empreinte carbone des riches s’alourdit d’année en année, sans parler des richesses, avec une répartition de la richesse nationale qui place l’Empire du Milieu en tête des pays d’Asie de l’Est : 10% des Chinois les plus riches possèdent 69% de la richesse nationale (contre 64 % en Inde, 60 % en Indonésie et 58 % au Japon).
Le constat est sans appel. Libéraux et communistes dans le même combat. Globalement, la moitié de la population mondiale la plus pauvre, ne possède… rien ! 2% du total du « gâteau ». Tandis que les 10% les plus riches en détiennent 76%.
Alors, qui porte la responsabilité de consommer l’intégralité des ressources de la planète en seulement 7 mois, là où il lui en faut 12 pour se régénérer ? Quels sont ceux dont le mode de vie engendre et accélère le réchauffement climatique ainsi que les dérèglements qui en découlent ? Quelles en sont les victimes ? Les chiffres, les faits analysés dans ce remarquable travail collectif ne sont pas commentés pour lancer des accusations ni condamner. Mais ils suscitent clairement des questions. Peut-être aussi l’envie, chez une majorité de lecteurs, qu’un prochain rapport montre des chiffres très différents. Avec le risque, d’ici là, que de profonds bouleversements aient modifié la donne.
À lire et à relire : World Inequality Report 2022 Consultation libre et gratuite sur : https://wir2022.wid.world Publié le 09/01/2022
La Tasmanie (cf. rubrique un peu plus bas), et maintenant le Nunavut !
Le Nunavut, territoire le plus au Nord du Canada et qui offre aux Inuit un gouvernement autonome, semble à nos yeux, à l’instar de la Tasmanie, une de ces terres du « bout du monde ».
Pourtant, lui non plus n’échappe pas aux conséquences de l’épidémie de Covid qui, en outre, crée une double problématique. En effet, si les cas de Covid y ont explosé, entraînant un confinement complet du territoire depuis le 24 décembre (triste réveillon), ils risquent hélas aussi de décupler les effets d’une autre terrible maladie qui sévit dans ces régions : la tuberculose !
À l’instar des hôpitaux en Europe, obligés de déprogrammer des soins pourtant essentiels afin de traiter les patients souffrant de Covid (certains témoignages sont accablants et il semble que les conséquences sont pour l’instant le plus souvent passées sous silence), au Nunavut, une bonne partie des fonds initialement alloués à combattre la tuberculose a été détournée pour lutter contre la Covid ! Plus grave encore, les conditions de confinement ! Les habitats sont en général très petits au regard du nombre d’occupants, et le climat local n’en facilite pas l’aération. Résultat, la tuberculose pourrait bien repartir de plus belle !
Dans le même temps, alors que la température en Californie est tombée sous les 30° (avec 70 cm de neige), l’Alaska bat tous les records de chaleur avec 20°… en plein mois de décembre ! Étranges inversions.
Depuis l’écriture de La dernière course, Mush !, et Emily et le chasseur d’étoiles, dédiés à ces régions (Alaska, Canada…) et malgré mes escapades « australiennes », je suis resté très attaché au devenir de ce bout du monde, et je souhaite sincèrement que cette Nouvelle Année 2022 y sera plus clémente et heureuse pour ses habitants (à 2 et 4 pattes). Publié le 04/01/2022
BONNE ANNEE !!!
Publié le 04/01/2022
Zut, de tristes nouvelles de Tasmanie.
Noël est l’occasion de multiplier les messages avec tous les amis (avec toute la prudence requise du fait de la covid, et donc surtout par téléphone, courriers, courriels…), y compris ceux qui vivent à l’autre bout de la planète.
C’est ainsi que je viens d’apprendre que la Tasmanie que j’aime tant, épargnée par l’épidémie jusque récemment (0 cas avant le 15 décembre) est à son tour impactée ! Le gouvernement a décidé, malgré la situation internationale, de rouvrir les portes de l’État à toutes les autres régions du pays. Résultat : 15 jours après, plus de 100 cas sont déjà enregistrés !
Bien sûr, nous sommes encore très très loin des >100 000 cas par jour de la France, et c’est tant mieux. Mais cela a entraîné le port du masque obligatoire, les gestes barrière et toutes les angoisses qui vont de pair, que nous connaissons bien, pour une population qui avait la chance de pouvoir être tranquille et qui risque, à son tour, de connaître un « avant » et un « après » covid. Les prochaines élections seront chaudes aussi en Tasmanie ! Publié le 26/12/2021
Une nouvelle enquête (australienne) d'Archibald Anderson
Je suis heureux de vous annoncer la parution très prochaine de :
<< COUNTRY >> Terre australienne
…une nouvelle enquête d’Archibald Anderson, qui fait suite au Chant des galahs, paru en 2020 et réédité en Poche en 2021.
Voici le pitch éditeur de ce nouveau récit ainsi que la couverture retenue :
<< Après le succès du Chant des galahs, (finaliste de trois Prix, Coup de cœur France Inter), Country est le second opus « australien » de Pascal Vatinel, et son onzième roman. On y retrouve Archibald Anderson, jeune officier-détective de la brigade des personnes disparues de Perth (Australie Occidentale). Vu la tournure dramatique prise par sa toute première enquête dans la région sauvage des Goldfields, son supérieur, le Superintendant Higgins, préfère ne pas renvoyer trop tôt sa jeune recrue dans ce secteur. Mais ni Higgins ni Archie ne pouvaient se douter qu’une banale recherche de mari disparu dans les Collines, banlieue élégante de Perth, remettrait en cause cette sage décision. Archie y fait la connaissance de Mary Potter, l’épouse du disparu. Une fervente protectrice d’un couple de quendas, petits marsupiaux dont l’espèce est menacée et qui, selon le détective, ressemblent surtout à des gros rats. Archie résout son enquête avec brio. Il se retrouve toutefois avec le couple de quendas sur les bras. Il choisit de les confier à Tasha, la charmante directrice d’un hôpital vétérinaire proche. Celle-ci accepte d’en assurer la garde, mais, en échange, sollicite à son tour l’aide du détective. Elle lui demande d’enquêter sur le meurtre récent d’une de ses amies, vétérinaire elle aussi, et de son jeune guide aborigène, retrouvés sauvagement assassinés près de Menzies, au nord de la région des Goldfields. Deux autres personnes sont signalées disparues par la police locale. Quant au jeune guide aborigène assassiné, Archie apprend qu’il s’agit d’un cousin de Donald, le pisteur tjuntjuntjara au talent quasi-surnaturel à qui il a déjà eu affaire, un an plus tôt. Donald a annoncé sa venue à Menzies, résolu à déterminer les circonstances de la mort de son cousin. Autant d’éléments qui décident Archie Anderson à prendre le chemin des Goldfields, au risque d’y revivre ses insupportables cauchemars. Archibald sait pouvoir compter sur le sergent-chef Jim MacBoyd, en charge de la police de tout le secteur et avec lequel il s’était lié d’amitié. D’autres lui apporteront son aide à Menzies. À commencer par un ancien collègue, Gary Paterson, désormais à la retraite avec son adorable femme Elizabeth. Paterson connaît intimement la ville et son histoire, et n’est que trop content de reprendre du service auprès du jeune officier. Donald sera bien sûr un allié précieux, lui-même aidé par la communauté tjuntjuntjara et en particulier l’un de ses aînés, Clifton Jacko, un « initié » que tous respectent. Higgins n’accorde toutefois que sept jours à Anderson pour mener son enquête ; pas un de plus. C’est peu lorsqu’il s’agit de retrouver deux suspects en fuite et élucider, entre autres énigmes : l’origine du mal inexplicable qui frappe les moutons d’une grosse ferme locale ; la raison pour laquelle Ava Maguire, l’amie de Tasha a été assassinée au moment précis où elle pensait éclaircir ce mystère ; les véritables desseins de ce riche homme d’affaires britannique venu récemment s’installer dans la région, et ce qui relie celui-ci à Jimmy Tucker, un Aborigène assassiné en 1895 ; l’étrange malédiction qui pèse sur la terre cédée par la ville à l’Anglais ; et, bien sûr, les raisons qui ont poussé un individu à massacrer avec sauvagerie Sam Collard, ce jeune Tjuntjuntjara plus attiré par les promesses de la riche société blanche que par les traditions de son peuple, et dont « l’affection » pour Ava Maguire était connue de tous. Pour Archie Anderson, le programme ne saurait être plus engageant : survivre sept jours au cœur d’une région peuplée de dromadaires sauvages, de lézards géants, de fourmis et d’araignées au venin mortel, ainsi que de villes fantômes qu’enveloppe une chaleur étouffante… loin, très loin des belles et confortables Collines où toute cette affaire a commencé. Sept jours, pas un de plus ! >>
L’ouvrage est d’ores et déjà disponible en version numérique (Amazon et plateformes partenaires) au prix de 3.99€ et en version imprimable à la commande à 13.99€.
Joyeuses fêtes de Noël à tous ! Publié le 18/12/2021
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