Coup de chapeau à… Brigitte Bardot

Apporter son soutien à Brigitte Bardot c’est accepter le risque d’être la risée d’un certain nombre d’imbéciles ! Et alors ? J’ai non seulement un profond respect pour la personne qu’elle est et telle qu’elle se révèle à travers ses engagements bien réels, mais aussi une très grande admiration.

 

Compter Brigitte Bardot au rang des grandes féministes de notre société en choque certain(e)s ? Et alors ? Car tout de même : quelle femme ! Une femme qui a un combat et y investit chaque minute de sa vie, et qui surtout a su ne pas se laisser enfermer dans l’image caricaturale que les hommes, son métier, la société voulaient créer d’elle. BB est tout sauf une bimbo écervelée dont la seule destinée serait de satisfaire les fantasmes des hommes.

 

Sa destinée, elle a le courage de la prendre en mains alors qu’elle n’a que 28 ans et est devenue une icône du cinéma dans le monde entier. Elle a acquis le succès, l’argent, la célébrité. Et pourtant… Plutôt que sa carrière, elle choisit de mettre son succès, son argent et sa célébrité au service de la cause qui lui tient à cœur : lutter contre la souffrance animale. Brigitte Bardot décide, avec une volonté et un courage incroyables (en particulier dans le contexte d’une société aussi machiste) de quitter le cinéma et de se faire l’ambassadrice des animaux. Être, comme elle le dit si bien, la voix des « sans-voix ».

 

Ce qu’elle réussit à accomplir pour mener à bien sa mission, combien d’autres oseraient et réussiraient à le faire ?

Partout, au Canada, en France et ailleurs, il y a eu des imbéciles pour la mépriser, la railler et aussi l’insulter. Il est indubitable que sa vie même a été en danger. Mais elle n’a jamais renoncé et a continué de « foncer » malgré les piques les plus cruelles. Pas étonnant qu’elle se batte si bien contre la tauromachie !

Heureusement, il y a aussi tous ceux qui ont cru en elle, partagé ses idées et décidé de la soutenir.

Aujourd’hui, la Fondation Brigitte Bardot compte pas moins de 128 salariés, 44 bénévoles actifs et 400 délégués et enquêteurs. Elle est administrée par un conseil d’administration qui compte trois ministères de tutelle (Intérieur, Environnement, Agriculture), garants de la bonne affectation des fonds. En 2019, son service juridique a répondu à plus de 35 000 demandes et plus de 3 300 enquêtes dont 71 % pour mauvais traitements ont été diligentées.

Il suffit de consulter l’Info-Journal de la Fondation, ou son site, pour prendre la mesure du travail accompli, et ce dans le monde entier.

 

En voici un rapide exemple pour tous ceux qui considèrent le cheval autrement qu’un énorme steack monté sur pattes ou un moyen de rapporter beaucoup d’argent.

Dans le N°117 de l’Info-Journal de la Fondation, on apprend que des milliers de chevaux vivants sont envoyés chaque année par avion au Japon… pour y être consommés !

La France tient même la seconde place dans ce commerce, après le Canada.

Que des chevaux soient abattus pour leur viande est certes déjà très discutable. Mais qu’ils soient envoyés vivants par avion… ! 12 h de transport pour des animaux placés par quatre dans des cages en bois, sans séparateur pour éviter qu’ils se blessent, malgré les turbulences en vol, le stress de l’atterrissage et du décollage, le bruit, les changements de température, etc. Ceux qui connaissent un peu les chevaux savent pourtant à quel point cet imposant animal est en réalité très sensible au moindre stress.

Et l’article de nous apprendre que cela n’est rien au regard du nombre de bovins et ovins exportés vivants par la France vers le Proche et le Moyen-Orient chaque année.

Le (la ?) journaliste conclut son papier avec ces mots :

<< La Fondation Brigitte Bardot milite pour la fin de l’abattage des chevaux et leur consommation, elle s’oppose formellement à l’exportation des bovins, ovins et autres animaux vivants, et demande aux autorités françaises et européennes que le commerce d’animaux vivants soit au plus vite remplacé par le transport des viandes et carcasses congelées. >>

 

Un peu plus loin dans la revue, on apprend (avec soulagement) que d’autres pays en Europe progressent plus vite que la France en matière de respect du bien-être animal. Ainsi l’Angleterre qui s’est engagée à stopper la plupart (cette approximation est regrettable) des exportations d’animaux vivants, et à interdire l’importation de trophées de chasse. Et aussi l’Italie qui vient d’interdire l’importation, la détention et le commerce d’animaux vivants sauvages et exotiques (la loi sera mise en œuvre dès 2022).

Chaque fois, la Fondation BB relaie l’information auprès du gouvernement français et des instances européennes en demandant que ces progrès soient également appliqués en France.

 

Mais le mieux, est encore de visiter le site de la Fondation :

https://www.fondationbrigittebardot.fr/

 

À lire et à relire :

Un cri dans le silence   Brigitte Bardot   Ed. du Rocher 2003

Larmes de combat   Brigitte Bardot   Ed. Plon 2018

Publié le 02/08/2021
Le chant des galahs bien visible en librairie

<< Les « Coups de cœur » arrivent en escadrille >> (aurait dit Audiard), pour mon plus grand bonheur…

Et celui de la belle librairie lyonnaise   Raconte-moi la terre  spécialisée en littérature de voyage (et, comme son nom l’indique, passionnée d’environnement), me touche tout particulièrement, puisque j’avais eu le plaisir, il y a quelques années, d’être invité par l’équipe (de passionné(e)s) pour une journée de dédicaces sur un précédent ouvrage. Merci à elle !

 

Publié le 30/07/2021
À livre ouvert – Le Rat conteur

Un grand merci à la sympathique équipe de la librairie  À livre ouvert – Le Rat conteur (sise à Woluvé St Lambert, en Belgique) pour son Coup de cœur à la lecture du Chant des galahs !

 

Publié le 27/07/2021
L’Unesco en mode « marche arrière toute » sous la pression de l’Australie.

Peut-être aviez-vous lu ma chronique publiée le 23 juin dernier : « Un grand bravo à l’UNESCO ».

J’étais alors heureux de partager avec vous cette bonne nouvelle à propos de la décision courageuse de l’agence des Nations unies d’ajouter la Grande Barrière de corail à sa liste des sites du Patrimoine mondial en péril.

Courageuse, car la pression du gouvernement australien pour contrer une telle décision (pas nouvelle, cf. plus bas) a toujours été considérable.

 

La communauté scientifique internationale avait également approuvé et félicité l’UNESCO pour sa décision. La dégradation de cet écosystème unique au monde est certes due à de multiples facteurs : depuis des organismes invasifs et destructeurs (à l’exemple de l’Acanthaster pourpre, une étoile de mer) jusqu’au réchauffement climatique qui entraîne le blanchissement (et la mort) des coraux (par la hausse de température de l’eau). Les activités humaines, agricoles et industrielles, ou même maritimes contribuent à ce désastre écologique.

 

Le gouvernement australien affirme faire de sérieux efforts pour préserver la Grande barrière. Et il refuse que ce site, qui lui rapporte plus de 4.5 milliards $ dans le seul secteur du tourisme, soit désormais présenté comme un « chef d’œuvre en péril ». Il demande « plus de temps » pour pouvoir obtenir des résultats significatifs.

C’est ce que le Comité du patrimoine mondial vient de lui accorder !

 

Pourtant…

L’Australie avait déjà été mise sur la sellette il y a 6 ans (2015) et avait déjà obtenu un sursis, en promettant avec force qu’elle investirait des milliards de $ pour sauver le site. Or, durant ces années, le pays a accru ses activités polluantes (contre l’avis des populations concernées) et continue d’être l’un des principaux exportateurs mondiaux de charbon et de gaz naturel. Scott Morrison affiche clairement sa politique de privilégier davantage de revenus pour le pays plutôt que d’investir pour sa préservation. A commencer par son non-engagement à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.

Quant à la Grande Barrière, certains scientifiques du gouvernement australien n’hésitent pas à affirmer que plusieurs récifs seraient, contre toute attente, « en train de se régénérer » (sic !).

 

Ce triste épisode ne fait que s'ajouter à une longue liste (elle), celle des réussites des lobbies politiques.

On peut regretter que leur capacité à gagner du temps face à des situations catastrophiques, à coup de promesses rarement tenues soit si efficace. On peut regretter que le temps ainsi gagné soit utilisé à engranger toujours plus de ressources financières, plutôt qu’à tenter de remédier aux problématiques. On peut regretter que la voix des (vrais) scientifiques soit si peu écoutée et que des organisations tout aussi importantes que l’UNESCO pour le patrimoine naturel mondial soient traitées avec tant de mépris.

La « règle » veut que tout lanceur d’alerte soit un complotiste en puissance.

En ce qui concerne Greenpeace ou Sea Shepherd, c’est hélas un traitement très habituel, de la part des institutions officielles. Mais que même l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature) ne soit pas non plus entendue lorsqu’elle certifie que "la Grande Barrière devrait déjà être sur la liste des sites en péril"…

 

Le plus regrettable, dans cette prise de position de l’Australie (et donc désormais de l’UNESCO) c’est qu’une telle liste a moins pour objectif d’empêcher un pays d’engranger des revenus touristiques, que de sensibiliser et fédérer un ensemble de nations pour contribuer à la préservation du patrimoine de l’humanité.

Publié le 26/07/2021
Le chant des galahs Coup de cœur de France Inter !

 

Quelle belle surprise, ce matin, en écoutant France Inter, d'apprendre que Le chant des galahs est un Coup de coeur de Jacqueline Pétroz, très appréciée journaliste littéraire de France Inter, dans son émission : Livre de Poche !

Lucie Lemarchand a réalisé une remarquable mise en scène (bruitages, comédiens, effets spéciaux...) pour illustrer le commentaire de Jacqueline Pétroz sur mon ouvrage (repris en poche dans la collection Mikros Noir, de l'Aube)..

Un accueil et des appréciations qui me font chaud au coeur.

 

Voici le lien pour l'écouter  (disponible aussi en replay sur France Inter, Livre de Poche, Jacqueline Pétroz, Dim 25 juillet 2021)

 

https://www.franceinter.fr/emissions/livres-en-poche/livre-en-poche-du-dimanche-25-juillet-2021

Publié le 25/07/2021
Il y a cent ans…

Il y a cent ans est né un auteur incroyablement prolixe, l’un des piliers de la littérature noire française, qui produira à lui seul 288 romans, 20 pièces de théâtre et 16 adaptations pour le cinéma.

Vous avez deviné ? Oui, bien sûr. Il s’agit de Maxel Beeting, alias Verne Goody, alias Kill Him, alias William Blessings, alias D. Ricard, alias Eliane Charles, alias Antonio Giulotti, alias Wel Norton, alias Leopold Da Serra, alias L'Ange Noir, alias Cornel Milk, alias, alias, alias……..

 

Dans le cas où aucun de ces noms d’auteur ne vous évoque un souvenir précis, j’en ajouterai deux qui, j’en suis certain, vous sont beaucoup plus familiers : Frédéric Dard (son véritable nom) et… San Antonio, autre alias, cette fois imposé par le personnage si célèbre qu’il avait créé, et dont il produisait une nouvelle aventure au rythme incroyable d’une par trimestre !

 

Pour le plaisir, voici un rapide aperçu de son œuvre à travers quelques titres, non pas les plus célèbres ni les meilleurs, mais tout de même très parlants :

La Foire aux asticots      Un cinzano pour l’ange noir       On demande un cadavre            Tartempion               Les salauds vont en enfer           Du plomb dans les tripes             Des clientes pour la morgue               Rue des Macchabées     J’ai bien l’honneur de vous buter            A tue… et à toi          Les anges se font plumer       Etc.

 

À sa série des San Antonio, je préfère personnellement les romans noirs publiés sous son véritable nom et construits autour d’une forte intrigue psychologique (digne d’un Simenon, auteur encore plus prolifique : 193 romans, 158 nouvelles, plusieurs œuvres autobiographiques et de nombreux articles et reportages publiés sous son nom, ainsi que 176 romans, des dizaines de nouvelles, contes galants et articles parus sous… 27 pseudonymes !). Mais le succès des San Antonio est indéniable. Et si Frédéric Dard s’est éteint en Suisse en 2000, que les fans de San Antonio se rassurent, son fils Patrice en poursuit l’écriture…

 

À lire et à relire :

Monsieur Joos   Ed. Points   --   Georges et la dame seule   Ed. Fayard

Délivrez-nous du mal   Ed. Pocket   --   Les salauds vont en enfer   Ed. Fleuve Noir

Publié le 19/07/2021
Qu’advient-il de lui ?

Heureux sont les auteurs de thriller et de polars ou de bons romans d’espionnage. L’actualité ne cesse de leur fournir d’excellents sujets et personnages pour servir leur créativité. Mais il arrive aussi que ce soit l’absence d’information au sein de cette actualité qui nourrisse une de ces intrigues avec lesquelles « la réalité dépasse parfois la fiction » !

En voici un très bon exemple avec Julian Assange, celui dont, bizarrement, plus personne ne parle.

 

Que devient Julian Assange ? Doit-on vraiment se désintéresser de son sort ?

 

Assange est le fondateur de Wikileaks, une ONG sans but lucratif, dont l’objectif est de permettre aux lanceurs d'alertes du monde entier de disposer d’une plateforme sur laquelle ils peuvent diffuser leurs information (« fuites » /Leaks) tout en protégeant leurs sources. On peut comprendre qu’un tel projet inquiète de grandes puissances, au premier rang desquelles les États-Unis. Pourtant, aucun pays n’est épargné. Plusieurs millions de documents relatifs à des scandales de corruption, d'espionnage et de violations de droits de l'homme concernant des dizaines de pays à travers le monde ont été publiés sur le site depuis sa création (2006).

 

L’argument opposé à Assange et ses partisans veut que leurs révélations sont susceptibles de mettre en danger des agents de ces puissances, agissant sous couverture à l’étranger.

Il est clair que, par exemple, des services danois qui, agissant sous contrôle de la NSA, espionnent des responsables européens, ne souhaitent pas que la chose soit révélée. (Ce nouveau et récent scandale sur les basses méthodes des services d’information n’a pourtant pas été révélé par Wikileaks, mais par des journalistes d’investigation de la « presse officielle »).

 

Tout a été tenté pour contrer Assange et l’empêcher de généraliser ses opérations. À commencer par la bonne vieille méthode des accusations sur la personne. N’ayant (semble-t-il) ni tué ni volé, on l’a donc accusé de viol (c’est hélas dans l’air du temps). Les Américains sont à la manœuvre, les Anglais à leur service. Assange a été contraint de se réfugier dans une ambassade pour échapper à l’extradition. Rappelons au passage que ses demandes d’asile à différents pays, dont la France (alors sous Hollande), ont toutes été rejetées. L’ambassade d’Équateur à Londres lui a accordé cet asile, jusqu’à ce que son pays change de gouvernement et opte pour un régime plus proche… des USA. Assange est alors éjecté de l’ambassade (en avril 2019) et aussitôt enfermé dans la prison de haute sécurité de Belmarsch, près de Londres.

Il y attend, depuis plus de deux ans, l’examen de l’appel formé contre le refus de son extradition vers les États-Unis. (Rappelons qu’entre-temps les plaintes pour viol ont été abandonnées !). Là-bas, il risque 175 ans de prison pour avoir diffusé, depuis 2010, environ 700.000 documents classifiés sur les activités militaires et diplomatiques américaines, en particulier en Irak et en Afghanistan.

À l’examen, aujourd’hui, des résultats obtenus par les États-Unis dans ces deux pays et de la situation (politique, économique, sociale…) dans laquelle ceux-ci se retrouvent, le risque que fait peser Wikileaks sur les activités américaines dans ces régions apparaît du coup d’une toute autre nature que celle qui a été officiellement mise en avant.

 

Julian Assange est soutenu par de nombreuses organisations de défense de la liberté de la presse. Mais c’est bien peu de choses face à l’enfer qu’il doit subir depuis près de 10 ans. Privation totale de liberté, discrédit, éloignement de sa famille, de ses amis et, bien sûr, impossibilité de poursuivre ses projets. Sa femme et ses deux jeunes garçons (4 et 2 ans) ont dû attendre huit mois avant de le visiter en prison. Julian Assange a aujourd’hui 49 ans, il est épuisé, physiquement et moralement, et ne pourra sans doute jamais se remettre totalement des préjudices subis.

 

Alors, pour répondre à la question en introduction de cette rubrique : non, je ne crois pas qu’il faille se désintéresser de son sort. S’interroger sur le bien-fondé de Wikileaks et les limites ou, au contraire, ouvertures à apporter à de telles associations est tout aussi légitime que nécessaire. Une fois de plus, ce devrait être un débat public et indépendant des pressions judiciaires et policières qu’imposent les plus grandes puissances. Car, ne nous y trompons pas, l’Amérique n’est pas seule en cause. Le sort des lanceurs d’alerte n’est pas plus enviable en Chine ou en Russie !

Une raison de plus pour ne pas les laisser se faire assassiner, même à petit feu, comme c’est le cas pour Assange.

Publié le 18/07/2021
Rapide retour en Tasmanie

Si je suis physiquement loin de la Tasmanie, depuis mon retour en mars 2020, j’en reste chaque jour très proche par le cœur.

Je viens d’apprendre une triste nouvelle ce matin. Elle concerne les plants de leatherwood.

 

Je vous ai déjà parlé de ce miel magnifique, exceptionnel, produit à partir de la fleur de leatherwood, et que nous avions découvert à Hobart lors de notre premier séjour sur l’île en 2015. En 2019-2020 (deuxième séjour) nous avions eu la chance de rencontrer Yves et Georgie, apiculteurs au sud de la Tasmanie, qui produisent ce miel (et d’autres). (cf. Carnet de voyage n°3 sur l’Île de l’Inspiration).

Ils viennent de m’informer qu’une large partie des plants de leatherwood sont actuellement menacés d’être détruits, du fait de nouveaux projets industriels et des constructions de routes qui les accompagnent.

 

Même en ce paradis terrestre, ce sanctuaire de la nature, qui devrait être intégralement protégé, le gouvernement australien continue de détruire une faune et une flore pourtant uniques au monde.

 

Heureusement, un groupe de résistance s’est formé et a déjà lancé (processus démocratique oblige) une pétition en ligne pour tenter de faire barrage à ces projets. Il n’y a hélas pas tant d’habitants que cela pour que cela soit très impressionnant. Mais, au moment où je partage ce lien avec vous : http://chng.it/tM6mtVcQB6  20 856 personnes ont signé sur un objectif de 25 000. Un bel espoir en perspective.

Publié le 16/07/2021

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