Un roman inclassable. Impossible de résumer ce récit de 450 pages : historique, policier, géopolitique, d’amour aussi… J’ai beaucoup aimé !
Magazine Littéraire de FRANCE INTER
Le titre est trompeur (il pourrait s’agir d’un banal thriller). « Parce que le sang n’oublie pas » est pourtant un de ces livres que l’on reçoit en plein cœur et auquel on repensera longtemps après l’avoir rangé dans la bibliothèque. Un livre qui entraîne, sans ménagement, le lecteur ayant depuis longtemps oublié ses cours d’histoire au cœur de la guerre sino-japonaise qui fit rage entre 1937 et 1945. Sinologue réputé, Pascal Vatinel a choisi de situer une partie de son intrigue en 1937, au moment du massacre de Nankin. Bien des années plus tard, en avril 2009, Thomas Kessler, un journaliste français encouragé par un confrère chinois, se lance à la poursuite d’un criminel japonais ayant activement participé aux massacres. Entre Chine et Japon d’hier et d’aujourd’hui, une enquête édifiante et bouleversante sur les crimes de guerre et sur leurs conséquences. Un livre saisissant à mi-chemin entre le roman et le documentaire.
LE DAUPHINE LIBERE Florence Dalmas
Le roman noir est incontestablement le meilleur truchement pour évoquer l’Histoire avec un grand H. Le roman de Pascal Vatinel en témoigne. Sa connaissance parfaite de l’Asie permet à l’auteur, tout au long d’une intrigue riche en surprises et en rebondissements, de plonger au cœur d’un des plus terribles crimes de masse perpétrés au XXème siècle. Les épisodes japonais, parfaitement documentés, au cœur d’une extrême droite négationniste active et dangereuse, ne reculant devant rien pour maintenir les illusions du passé, sont instructifs et passionnants. La parfaite maîtrise de l’histoire des deux pays concernés, la connaissance intime de leur mode de vie actuel permettent à l’auteur d’éviter le piège du roman documentaire plombé par une érudition trop démonstrative et la volonté d’instruire à tout prix.
L’HUMANITE Roger Martin
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Je ne vous résumerai pas le livre. Mais sachez que l’on retrouve ici avec plaisir le journaliste d’investigation Thomas Kessler. Et qu’avec lui et son créateur en va explorer un pan peu connu de l’histoire de l’extrême orient. Immergé dans un conflit entre Chine et Japon et le massacre de Nankin en 1937. Les Guerres sino japonaises ont laissé des traces dans les mémoires collectives. Ces traces de sangs indélébiles qui font le l’empire du milieu et de celui du soleil levant des frères ennemis ancestraux. Bref un bon roman policier noir à souhait.
Collectifpolar.com
Ce livre nous plonge dans l'univers cruel de la guerre sino-japonaise et plus précisément sur les horreurs commises lors du massacre de Nankin. Basé sur des faits réels, ce roman relate le combat de ceux qui ne veulent plus que l'on traite de héros certains criminels de guerre adulés par les nationalistes japonais. Passionnant.
Lecteurs.com
Une page d'Histoire de la Chine et du Japon par trop méconnue, était tenue secrète. P. Vatinel répare un silence peu honorable avec l'art de conteur de l'Asie dont il a le secret, et auquel il nous a initiés dans « Les larmes du Phénix ». Il est des faits que l'on observe sans leur donner de sens, à défaut de connaissances. Puis un jour à la faveur d'un éclairage inattendu, on les comprend dans leur entité. J'avais depuis toujours observé l'absence japonaise à Pékin, Shanghai ou Xi'an. Exit les touristes au Nikon conquérant ? Sans formuler de questionnements, mon silence sous- tendu par un étonnement sourd, est demeuré à la manière d'un lourd secret, enfoui dans un inconscient collectif. L'auteur m'apporte une clé de compréhension fort précieuse. Merci Monsieur Vatinel.
Canne à Sucre d’Orient
Pascal Vatinel est un sinologue connu et reconnu. Il a créé le journaliste Thomas Kessler et se sert de ce personnage pour faire passer aux profanes que nous sommes, en douceur et sans douleur, son amour de la Chine, et sa grande connaissance de ce pays gigantesque par la taille et la complexité de son histoire et de sa culture. La trame du roman repose sur une idée banale, maintes fois utilisée en littérature, mais dont le mécanisme se révèle subtil dans l'écriture de Pascal Vatinel. En effet, c'est avec la patience, la minutie, l'ingéniosité, la méticulosité d'un mandarin drapé du Hanfu qu'il déroule et développe son énigme pas à pas, sans hâte ni précipitation. Car le tour de force du roman est de nous initier à mesure que les événements progressent, à la patience et à la sagesse, nous autres occidentaux stressés, piaffants et nerveux. Nous découvrons page après page, comment des événements qui se sont produits en Mandchourie en 1937, qui ont brisé des vies et réorienté le destin de plusieurs personnages vont refaire surface à Pékin et à Tokyo en 2009, pour exiger le paiement de dettes de sang que l'on croyait oubliées.
BABELIO
Au fil d’une enquête passionnante, ce roman nous plonge au cœur d’un conflit historique qui résonne aujourd'hui dans l'actualité : le Massacre de Nankin (1937) durant la Seconde Guerre sino-japonaise. Régulièrement remis en question par certains nationalistes japonais, ce pan de l’histoire demeure une source de tensions entre la Chine et le Japon. Abondamment documenté et annoté, Parce que le sang n’oublie pas nous aide à en décrypter les origines et les enjeux. Il nous invite à nous questionner sur le sens de l’Histoire et sur les fondements de la mémoire collective. Un livre enrichissant !
Médiathèque Jean Piaget
L'écrivain français Pascal VATINEL ayant fait des études en sinologie est donc un expert à ce qui touche ce merveilleux et immense pays. Il nous offre ici un très bon policier dont l'action se passe entre la Chine, le Japon et la France. Haletant et étonnamment instructif, voici un bon polar qui fait voyager tant géographiquement que historiquement avec la méconnue guerre sino-japonaise. Passionnant et fort bien construit, ce livre ravira tous les amateurs de romans policiers originaux.
C. LIREV
Très bon roman policier que l'on a du mal à quitter. Il retrace une période méconnue de l'histoire, à savoir la période de guerre entre japonais et chinois qui mérite assurément d'être connue pour mieux comprendre les relations actuelles des deux pays.
P.GRUSS
Enquête haletante et récit historique, ce puissant roman noir dévoile des zones d’ombres terrifiantes qui aujourd’hui encore empoisonnent la mémoire de tout un peuple.
Librairie Lettres Voisines
« Parceque le sang n’oublie pas », un roman de Pascal Vatinel, un amoureux de l’Asie qui connait ce continent sur le bout des doigts. On retrouve ici le journaliste Thomas Kessler confronté aux massacres de Nankin perpétrés par les Japonais en 1937. Quand les crimes du passé ressurgissent de nos jours… Un bon roman, intelligent, érudit, passionnant et palpitant. Bref, à lire.
Senior Actu
Une plongée sans concession dans un Japon effrayant et étonnant. L’auteur ouvre le voile sur un pan de l’histoire assez méconnu. On est totalement happé par cette enquête au pays du soleil levant.
Radio Coteaux 25 Janvier 2011