Carnets de voyage...

L’idée de partager mes Carnets de voyages sur ce site (voir rubrique du même nom) semble appréciée si j’en crois le nombre de consultations et les retours qui me sont faits.  D’autant plus lorsque ces mêmes carnets se révèlent sources d’inspiration.

En témoignent ces deux très belles illustrations réalisées par la talentueuse Agnès Gourlay, dont c’est précisément le métier (http://www.agnesgourlay.com) et qui a eu la gentillesse de me les adresser. (*)

Voici donc nos deux amis tasmaniens, l’ornithorynque (monotrème) et le thylacine (marsupial) plus connu sous le nom de « Tigre de Tasmanie » et hélas aujourd’hui disparu, sous les traits que leur a donnés notre artiste.  C’est sans doute ainsi que j’aurais aimé illustrer mes carnets si j’avais eu son coup de crayon et sa maîtrise des couleurs.

Un grand merci à elle.  

 

                 

 

(*) Toute copie, reproduction, enregistrement de ces images, sans autorisation préalable de l’artiste est interdite.

Publié le 21/10/2021
Bon anniversaire, Monsieur Brassens !

En 2016, le chanteur, auteur et compositeur,  Bob Dylan a reçu le Prix Nobel de littérature pour l’ensemble de son œuvre. Cela a donné lieu à une polémique assez déplacée selon moi (il est vrai que la polémique semble le mode d’expression favori de nos contemporains) : la « chanson » appartient-elle au genre « littérature » ?

En ce qui me concerne, la réponse à cette question ne fait aucun doute.

Et l’hommage qui sera sans doute rendu à George Brassens dans les jours prochains, puisqu’il aurait eu 100 ans demain, 22 octobre, sera sans doute l’occasion de réentendre plusieurs de ses textes que nombre d’entre nous considèrent comme de purs chefs-d’œuvre.

Publié le 21/10/2021
Voyage, voyage...

Avec quelques jours de retard, célébrons cette date du 12 octobre… 1492, qui témoigne des possibles erreurs d’orientation, même lorsque l’on est le grand Christophe Colomb.

 

Ce fameux vendredi 12, le navigateur génois, alors âgé de 41 ans, et au service des Rois catholiques d'Espagne, pose les pieds sur une île des Bahamas, en croyant se trouver… au Japon !

Pensant avoir enfin atteint « le continent des épices », l’Asie, il nomme tout naturellement les autochtones qu’il rencontre : les Indiens ! Une confusion qui, depuis, ne cesse de hanter les écoliers de tous les pays, contraints de préciser « Indiens d’Amérique » ou « Indiens d’Inde » selon leur propos.

Mais cette erreur n’a en rien entaché la réputation de celui dont l’histoire se souvient comme du « découvreur » de l’Amérique (passant ainsi outre toutes les expéditions, y compris terrestres qui ont, longtemps avant le 15ème siècle, mené sur ce territoire*). Et les Nord-Américains de consacrer leur deuxième lundi d’octobre à cette découverte, en le nommant : « Columbus day ». Les Sud-Américains (et l'Espagne) commémorent aussi l'événement, tous les 12 octobre.

 

* Les premiers "Américains" sont probablement issus d'une région maritime du nord-est de l'Asie. Ils ont emprunté une voie côtière le long du Pacifique Nord pour atteindre l'Amérique il y a environ 15.000 ans.

 

Autant garder cette anecdote en tête, chaque fois que nous nous trompons de route, que ce soit en randonnée ou même pour aller chercher notre baguette.  

Publié le 17/10/2021
Salon littéraire d'Hermillon

Un bel accueil de l’équipe de l’Association le Colporteur à la 32ème édition du salon d’Hermillon, qui attend chaque année trois à quatre mille visiteurs. Là aussi les rencontres ont été belles. Avec les lecteurs, bien sûr, mais aussi avec les quatre autres auteurs sélectionnés avec moi pour le Prix Rosine Perrier 2021. J’ai ainsi fait la connaissance de :

- Gaëlle Nohant, la lauréate du Prix (bravo à elle)

- Caroline Audibert et son beau récit « Nés de la nuit », dédié à l’écologie et plus particulièrement au loup.

- Laure Becdelièvre, et son très remarqué premier roman : « Nus »

- et enfin, un autre Pascal : Pascal Manoukian (et sa très sympathique épouse Carole), pour son livre passionnant : Le cercle des Hommes. Le courant est immédiatement passé avec Pascal, ancien directeur de l’Agence Capa et reporter de guerre, et son intérêt pour les Peuples Premiers.

 

Bien d’autres auteurs étaient présents, la plupart amoureux de leur belle région et de ses montagnes. J’ai en particulier beaucoup apprécié d’échanger avec Jean Laurent Del Socorro, qui écrit pour un large public, ainsi qu’avec Amaury Deshayes, délégué par la belle Librairie Garin de Chambery, partenaire du salon.

 

Bref : deux jours dédiés aux livres et aux échanges, le tout dans un paysage de rêve éclairé par un beau soleil ! Que demander de plus ?

Publié le 14/10/2021
Information importante pour les lecteurs intéressés par Le chant des galahs

J’ai appris ce week-end que Le chant des galahs est en rupture de stock dans ses deux versions imprimées (Poche et Grand Format).

J’ai aussitôt contacté l’éditeur qui m’informe lancer très vite une réimpression.

 

Il y aura donc un peu de retard dans les livraisons (d’ici 2 ou 3 semaines maximum), et j’en suis le premier désolé. Je vous remercie d’avance pour votre patience.

 

Les nombreux commentaires enthousiastes de lecteurs (qui ont eu la chance de recevoir le livre), ces dernières semaines, sont autant d’encouragements à « patienter »   

Publié le 13/10/2021
Rencontre à Epagny Metz-Tessy

Un grand merci à Elsa NURIS, responsable de la bibliothèque La Lyaude à Epagny Metz-Tessy (Haute Savoie) et son équipe de bénévoles, pour leur formidable accueil vendredi dernier.

La discussion à bâtons rompus autour de mon ouvrage, Le chant des galahs, mais aussi et surtout, de la littérature, des voyages, de l’Australie, et même de la Chine, a été des plus agréables.

 

À leur tour, elles m’ont fait découvrir la délicieuse verveine de Haute Savoie, qui n’a rien à envier à sa cousine de Haute Loire  

Publié le 13/10/2021
L214 attaquée en justice

En tant qu’auteur, mon engagement pour la cause animale, bien qu’utile et constant, est loin de me valoir les risques que prennent d’autres volontaires, beaucoup plus engagés sur le terrain.

L’association L214 accomplit en ce sens un travail exceptionnel. Les risques, ils en prennent, avec beaucoup d’intelligence et, surtout, la volonté de dénoncer les comportements épouvantables de certains professionnels du monde animal. (Je crois que la pire prise de conscience que je dois à leur formidable travail d’enquête, c’est la responsabilité, la complicité de vétérinaires qui couvrent et parfois participent aux violences faites aux animaux.)

 

Ce n’est pas la première fois que les enquêtes de L214 n’ont pas permis de condamner les auteurs de ces violences et que, au contraire, c’est l’association qui est attaquée pour avoir lancé des alertes. Il est clair que ces enquêtes dérangent.

Aussi, il me paraît normal de relayer le message reçu ce jour de Sébastien Arsac, cofondateur et directeur des enquêtes de L214 :

 

« Je viens de recevoir deux convocations devant le tribunal correctionnel de Brest. La première me concerne directement. Je suis convoqué au tribunal pour violation de domicile et atteinte à la vie privée, suite à une enquête de 2019 sur les veaux mâles des élevages laitiers en Bretagne. On me reproche de m’être « introduit [...] sans le consentement propriétaires » et d’avoir « porté atteinte à l’intimité de la vie privée [..] en filmant les entrepôts des élevages agricoles de la SICA Ouest Elevage. » Il s’agit de délits sévèrement punis. Je risque jusqu’à 1 an de prison et 45 000 € d’amende.

La deuxième concerne L214. L’association est convoquée pour la diffusion d’images tournées dans les sites d’élevage, sans l’autorisation du propriétaire, et risque notamment jusqu’à 225 000 € d’amende. Mais quel propriétaire aurait accepté de montrer des veaux frappés à coups de pied, des veaux jugés trop maigres piqués par un vétérinaire complaisant, des veaux enfermés toute leur vie, des élevages dans un état sanitaire déplorable ?

C’est précisément parce que les élevages et les abattoirs sont des lieux opaques que notre travail d’enquête est si indispensable ! »

 

Plus que jamais, L214 a besoin de notre soutien, y compris financier, pour être en mesure de faire face à ces attaques. Si vous aussi vous sentez concerné(e), voici l’adresse de leur site : https://www.l214.com

Publié le 01/10/2021
Australie: politique de réconciliation et restitution des territoires

Mon dernier roman, Le chant des galahs, débute avec les parents d’Archie Anderson à qui l’administration adresse un courrier pour leur annoncer qu’ils sont expropriés de leur ferme. La terre qu’ils occupent va être rendue à une communauté aborigène.

 

Ce processus de restitution a été appliqué à plusieurs reprises dans différents États d’Australie, dans le cadre de la « politique de réconciliation entre les communautés ». Une politique récente qui tente de faire oublier un passé terrible lié à la façon épouvantable dont les Européens se sont approprié tout le territoire.

 

Le plus souvent, il s’applique à des zones peu ou pas habitées.

C’est le cas aujourd’hui de l’immense forêt tropicale de Daintree, située au Nord-Est du continent, dans le Queensland (au nord de Cairns). Datée de plus de 135 millions d’années, elle est considérée comme l’une des plus vieilles au monde et a été inscrite au Patrimoine mondial par l’Unesco. J’ai eu la chance d’y randonner, il y a une vingtaine d’années. La biodiversité y est incroyable et constitue une énorme richesse animale et végétale pour la planète.

 

Le peuple Kuku Yalanji de l’Est, à qui 160 000 hectares de forêt sont restitués, est une de ces communautés aborigènes dont l’ensemble forme la plus ancienne culture vivante sur Terre.

Il sera dans un premier temps aidé par le gouvernement du Queensland pour gérer ce trésor naturel, avant d’acquérir une totale autonomie, ce qui impliquera nombre de décisions d’importance, en particulier pour les éventuelles activités touristiques et, surtout, les droits d’exploitation.  

Publié le 01/10/2021

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