Lancement du site Artvatinel.com

Pari tenu !

Depuis ce jour, le site dédié à mes créations visuelles est ouvert au public !

 

Il reste forcément quelques réglages à peaufiner dans le temps et, surtout, un grand nombre de tableaux à insérer dans les collections, présentes et à venir.

 

Voici l'adresse du site : https://artvatinel.com/   

 

 

J'espère très sincèrement que vous trouverez du plaisir à le visiter.

Un formulaire de contact est disponible sur le site, pour ceux qui n'ont pas mon adresse mail.

Je serai heureux de recevoir vos commentaires, et d'y répondre.

 

Bien à vous,

Pascal Vatinel

Publié le 18/08/2023
ARVORIGINAL très bientôt en ligne !

Cela aura été un long trajet, mais la promesse faite dans mon précédent message sera tenue !

ARVORIGINAL, un site tout nouveau et entièrement dédié à mes nouvelles activités artistiques, sera lancé d'ici la fin de ce mois.

 

Une fois de plus, je ne veux pas trop vous en dire, pour ne pas rompre l'effet de surprise. Mais je suis certain que vous constaterez que ces longs mois de silence ont été bien occupés.

Avec ARVORIGINAL, je suis entré dans un univers artistique totalement nouveau. Mais mon cheminement n'a cessé d'être créatif, et donc de me nourrir pleinement. Avec plusieurs projets à vous présenter, des Carnets de voyage d'un genre un peu particulier, le temps est venu de les partager avec vous et recueillir vos impressions, répondre à vos questions...

D'ici une semaine ou deux, ce sera enfin possible.

Alors, à très bientôt, et belle fin d'été à tous.   

Publié le 13/08/2023
INFORMATION IMPORTANTE : ARVORIGINAL

Ceux qui sont habitués à visiter cette rubrique l’auront forcément remarqué : elle n'est plus actualisée depuis plusieurs mois. Certains d’entre vous ont eu la gentillesse de me contacter pour s’enquérir de ma santé, et savoir si je continuais mon activité. Je les en remercie sincèrement et, de fait, je vous présente à tous mes excuses pour ce long silence.

Je vais bien et, oui, je continue d'être actif, et même TRES actif !

 

Simplement, il est des moments dans nos cheminements individuels où d’autres voies s’ouvrent devant nous, avec la tentation de les explorer.

Ceux qui me connaissent un peu savent ma constante « bougeotte ». Les voyages m’ont donné le goût de l’écriture, de la photographie et des longues randonnées en solitaire. Le résultat est que l’intégralité de mes romans, publiés entre 2007 et 2020, ont pour dénominateur commun l’amour de la nature et l’envie d’emmener mes lecteurs en voyage. Puis, la « crise Covid » s’est imposée, en 2020, à mon retour de Tasmanie, bouleversant tout et suscitant de nouvelles réflexions. Des réflexions sur mon métier d’écrivain, mais aussi sur ma difficulté à rester cloîtré à domicile, en habitant une grande ville. Très vite, à l’obsession d’écrire s’est substituée celle de retrouver un contact avec la nature, besoin qui s’est imposé de fait comme plus essentiel.

Celui-ci s’est concrétisé par une très belle expérience en octobre 2022 : une traversée en solitaire du Parc naturel des Vosges du Nord. Près d’un mois en harmonie avec la nature et en particulier les forêts vosgiennes. C’est au cours de cette randonnée que s’est ouverte une nouvelle voie, est né un nouveau projet : ARVORIGINAL.

 

Ce titre vous paraîtra sans doute étrange. Il évoque phonétiquement le terme anglais : Aboriginal (et, à travers lui, le concept de civilisation première). « Composite », il rassemble en les suggérant dans sa construction (ou contraction) syntaxique, cinq autres vocables : ART, ARBRE, VOSGES, ORIGINAL, ORIGINES.

Mais il est trop tôt pour que je vous en révèle davantage. Sachez simplement qu’il s’agit d’un « carnet de voyage » d’un nouveau genre, où les images prennent plus d’importance que les mots.

Encore à ce jour, je travaille à ce projet et d’autres, nés entre-temps. Mais, TRES BIENTÔT, je serai en mesure de les partager avec vous. Un site web sera lancé cet été, si tout va bien, entièrement dédié à ces créations. Je vous en informerai par le biais de cette rubrique.

 

Quant à la littérature, bien sûr, je ne l’abandonne pas. J’aime trop les mots et les émotions qu’ils suscitent. D’autres voies s’ouvrent sans cesse, l’une d’elles pourrait bien me ramener, tôt ou tard, vers l’écriture. D’ici là, je vous donne rendez-vous pour cet été afin de partager de nouvelles créations.

A très bientôt.

Publié le 08/05/2023
Salon du Livre Ado de Suresnes

Le week-end prochain (19 et 20 nov) se déroulera la 6ème édition du Salon du Livre Ado de la ville de Suresnes.

 

 

Les rencontres entre les 13 auteurs invités et le public auront lieu au sein de la médiathèque de la ville.

J’aurai le plaisir d’y dédicacer la plupart de mes ouvrages et d’animer un atelier le dimanche 20 après-midi sur le thème de… l’Aventure : Qu’est-ce que l’aventure ? Comment la définir et la rêver ? (selon le thème du salon de cette année).

Le tout avec la complicité de la sympathique librairie de Suresnes : Lu&Cie

 

Renseignements auprès de la Médiathèque de Suresnes.

Publié le 12/11/2022
Salon du livre Franco Chinois de Rennes

Ayant eu le plaisir d’être invité au premier Salon du livre Franco-Chinois organisé avec succès conjointement par L’Institut Confucius et la librairie Le Failler, à Rennes en 2021, je suis heureux de vous communiquer les informations sur… la seconde édition !

 

Celle-ci se tiendra à l’Institut Confucius de Rennes, le samedi 26 novembre 2022 de 14h à 19h. Rencontres, dédicaces, lecture de contes, ateliers… seront au programme de cette nouvelle session. Romans, contes, beaux-arts, BD, manuels…12 auteurs Français et Chinois sont invités pour faire découvrir leurs ouvrages. Souhaitons-leur de beaux moments de partage.

 

Publié le 31/10/2022
De quel « An quarante » parle-t-on ?

Vous connaissez sans doute l’expression « S’en ficher comme de l’an quarante ». Du moins en comprend-on le sens, même si l’on n’en devine pas toujours l’origine.

 

La clé de cette énigme tient peut-être en l’existence (passée) d’un certain Louis-Sébastien Mercier, dont je dois la découverte à un ami cher et fidèle, me parlant récemment de Mercier comme l’un des tout premiers auteurs français de littérature d’anticipation. Ma curiosité fut d’autant plus excitée en apprenant que ledit Mercier avait écrit un ouvrage intitulé « L’An 2440, rêve s’il en fut jamais », en l’an de grâce… 1771 !

 

Comment, en plein Siècle des Lumières, un auteur pouvait-il se représenter le 25ème siècle ?

La Révolution, l’Empire, la révolution industrielle et les transformations profondes de la société qui s’en suivirent, n’avaient pas encore eu lieu. Mercier était-il en mesure d’imaginer l’informatique, la robotique, la société de loisirs et de consommation, les armes, les moyens de contrôle et de pouvoir, la sur-communication et la sous-information… de notre monde moderne ?

D’ailleurs, aujourd’hui en 2022, qui serait vraiment capable de prédire ce que sera notre monde dans seulement vingt ans (2040) ?

 

Me voici aussitôt plongé dans la biographie de Louis-Sébastien Mercier, et sa très longue bibliographie, dont L’An 2440, rêve s’il en fut jamais, pour tenter de découvrir la vision de cet homme hors du commun. Tellement hors du commun que mon ignorance à son sujet m’a couvert de honte.

Romancier, dramaturge, essayiste, philosophe, critique littéraire, journaliste ; une trentaine de pièces de théâtre à son actif ; une renommée européenne ; inspirateur de Goethe et de Schiller ; homme politique engagé n’hésitant pas à traiter Robespierre et sa « clique » de représentants de l’ignorance, ni à voter pour la mise en accusation de Marat ; etc. Bref, un auteur incroyablement prolixe et une œuvre très diversifiée.

Pourtant, dans le même temps, sa biographie évoque un philosophe qui se juge d’évidence génial, mais dont les conceptions restent marquées par les errances auxquelles ce même siècle des Lumières tente justement d'échapper. Religion, monarchie, place des femmes reléguée à l’arrière-plan, sont des idées que Mercier continue de défendre, autant qu’il attaque celles des autres penseurs (Voltaire et Descartes en tête) ou celles de savants tels que Newton et Copernic dont il remet en cause, par principe, les découvertes. Quant à ses positions sur une éducation accessible à tous, elles sont aux antipodes de celles que développera plus tard un certain Jules Ferry.

 

Mais alors, quid de L’An 2440, rêve s’il en fut jamais ? Quel monde dessine la grande utopie imaginée par Mercier ?

Les amateurs d’Issac Asimov, les fans de Philip K. Dick, les adorateurs de Ray Bradbury resteront sans doute sur leur faim à la lecture de l’ouvrage de Mercier. Pas de Lois de la robotique ni de règne des supercalculateurs ; pas davantage de Big brother ni de voyages interstellaires. Il s’agit plus « simplement » de la peinture d’une société idéale (un « Meilleur des mondes », mais très différent dans la forme et le fond de celui décrit par Huxley), où règnent la raison, la paix, la justice, et de laquelle toute forme d’oppression aurait disparu. En résumé, le rêve de tout bon philosophe, selon la définition que lui donne Mercier.

Selon les extraits et résumés que j’ai pu consulter, Mercier n’imagine pas de réelle révolution (pas telle que l’envisage un Robespierre), mais plutôt une transformation de la société, dans laquelle il suffirait que le Roi s’intéresse davantage au bien-être de son peuple plutôt qu’à ses plaisirs personnels et à ses délires architecturaux (délires communs, il est vrai, à un grand nombre de monarques, empereurs et dictateurs, dans toute l’histoire de l’humanité jusqu’à nos jours). Le propos de Mercier, plus qu’un témoignage sur la société dans laquelle il vit, est un appel, voire un guide, à l’attention de ceux qui ont pour vocation de diriger une nation.

 

Quoi qu’il en soit, cela reste l’un des tous premiers romans d’anticipation (avec une véritable projection dans le temps) d’un auteur français. Et toute utopie est digne d’intérêt pour les esprits curieux.

 

Utopie et dystopie constituent le corps même de la littérature d’anticipation. Mais il apparaît clairement que l’évolution de la réalité politique et sociale à travers le monde a davantage inspiré les principaux auteurs du genre à n’imaginer le futur qu’à travers la dystopie.

Pour n’en citer que quelques-uns parmi les plus fameux, la chronologie nous impose de commencer par H. G. Wells qui, en 1910, publie The Sleeper Awakes (Quand le dormeur s'éveillera) dont le héros, à l’instar de celui de Louis-Sébastien Mercier dans L’An 2440, se réveille après un long sommeil de plus de deux cents ans. Sans doute influencé par les rapides progrès scientifiques de son temps, Wells donne libre cours à son imagination pour dépeindre une Londres soumise à de profondes transformations.

 

Mais celui qui ouvre véritablement le bal de la littérature dystopique est sans nul doute Aldous Huxley, avec son mondialement connu Meilleur des mondes, paru en 1932.

Il y décrit un monde futur géré par l’eugénisme, où l’ordre règne par le plaisir, la satisfaction et le bonheur que chacun ressent en tenant la place et le rôle pour lequel il a été génétiquement programmé.

 

En 1943, René Barjavel signe Ravage, un roman post-apocalyptique dans lequel l’homme se trouve soudain privé des ressources technologiques telles que l’électricité, et doit réapprendre à vivre selon d’autres modèles.

 

Viendront ensuite deux œuvres également « essentielles » : 1984 (et son fameux Big Brother), publié en 1949 par George Orwell, puis l’autodafé évoqué dans Farenheit 451 signé en 1953 par Ray Bradbury.

 

La suite serait encore longue, mais ne nous révèle toujours pas l’origine de l’expression « S’en ficher comme de l’an quarante » ni son lien avec Louis-Sébastien Mercier.

La réponse est pourtant simple, du moins si l’on en croit certaines « autorités en la matière », selon lesquelles nous la devons aux royalistes de cette fin du 18ème siècle, et des débuts de la révolution, qui boudèrent sans équivoque les thèses émises par Mercier dans son utopiste L’An 2440, rêve s’il en fut jamais.

Preuve, s’il en était besoin, que la littérature d’anticipation peut marquer par bien des façons la réalité de notre monde présent et… à venir !

 

À lire et à relire :

L’An 2440, rêve s’il en fut jamais     (1771) Louis-Sébastien Mercier      La Découverte

Quand le dormeur s'éveillera           (1910) H. G. Wells                             Le Castor Astral

Le meilleur des mondes                     (1932) Aldous Huxley                       Pocket

Ravage                                                  (1943) René Barjavel                        Folio

1984                                                       (1949) George Orwell                       Folio

Farenheit 451                                       (1953) Ray Bradbury                        Denoël

Publié le 23/10/2022
<< Je suis en colère >>

Comment ne pas partager la colère et l’indignation de Brigitte Gothière, co-fondatrice de l’association L214 ?

Voici ce qu’elle écrit dans un courriel daté d’aujourd’hui :

 

« Je suis en colère. »

« Un amendement au projet de loi de finances pour 2023 a été adopté cette semaine en commission des finances de l'Assemblée nationale. Son but ? Priver de réduction d'impôt les dons « aux associations dont les adhérents sont reconnus coupables d'actes d'intrusion sur les propriétés privées agricoles et établissements industriels ou d’actes de violence vis-à-vis de professionnels ». Il sera débattu dans les prochains jours en séance plénière.

Cet amendement révoltant a 2 objectifs :

  • asphyxier financièrement les associations de défense des animaux et de l'environnement ;
  • salir l’image d’associations pacifistes en les criminalisant, en amalgamant le travail d’alerte avec de la violence.

Pour le plus grand bonheur des industriels de la viande et de la FNSEA, à la manœuvre pour faire taire toute critique du modèle agricole productiviste…

Les intrusions dans les élevages, au cœur de cet amendement, sont déjà interdites et réprimées par le Code pénal. Cet amendement est juste une tentative de plus d’entraver le travail des associations en les privant de leurs moyens financiers. L214 a même été citée nommément !

Les images qui dénoncent le traitement des animaux élevés et tués pour l'alimentation sont clairement visées : empêcher la diffusion de la réalité est un impératif pour les filières viande. Nous ne nous laisserons pas faire. »

 

Décidément, si les gouvernements précédents ne se montraient guère actifs en matière de mesures environnementales et pour légiférer sur le respect de la vie animale, le gouvernement en place va beaucoup plus loin… dans le sens inverse ! Après les nombreuses et scandaleuses mesures prises en faveur des chasseurs, des élevages intensifs, des marchands de produits toxiques… le voilà qui s’attaque aux lanceurs d’alerte, malgré l’opinion très favorable à leur endroit de la majorité de la population européenne.

Il est de plus en plus difficile de croire que l’argent n’aurait pas d’odeur.

Publié le 10/10/2022
Un petit poisson, un petit oiseau s’aimaient d’amour tendre…

Le titre de mon dernier roman paru il y a quelques jours, Le Roi, le Voleur et l’Oiseau, comme celui d’un de mes derniers polars, Le chant des galahs, confirme à ceux qui avaient déjà consulté mes Carnets de voyage (présentés sur ce site) mon intérêt marqué pour la faune sauvage en général, et les oiseaux en particulier.

 

C’est ce même intérêt qui explique l’étrange (et désagréable) impression ressentie en septembre dernier, lors de ma traversée des Vosges « en solitaire » (randonnée par ailleurs merveilleuse du fait de la beauté de cette région), au cours de laquelle je n’ai pu entendre que très peu de chants d’oiseaux.

Beaucoup de prés et de forêts traversés sans en apercevoir la queue d’un, à l’exception de rares éperviers, mésanges, pics épeiches… et, bien sûr, quelques cigognes ainsi que des oies dans les basses-cours alsaciennes, en cours d’engraissement pour les fêtes à venir.

Il faut dire aussi que le « chant » des fusils de chasse était, lui, très présent certains jours.

 

Une amie, photographe animalière (à qui je dois le cliché qui m’a permis d’illustrer la couverture du dernier Fleur de Printemps), effectuait dans le même temps une randonnée en Corse. Elle me dit avoir fait le même constat : une faune aviaire anormalement absente !

 

Ces observations de terrain sont d’évidence conformes au rapport publié il y a une semaine par l’ONG BirdLife. Une étude mondiale qui fait froid dans le dos (et pas seulement parce qu’elle confirme, elle aussi, les effets négatifs du « réchauffement » climatique :).

Selon cette étude, une espèce aviaire sur huit est aujourd’hui menacée d’extinction, tandis que 50% des espèces présentes sur la planète connaissent un déclin continu. Ce constat s’est encore aggravé depuis 2018, où il ne s’agissait alors « que » de 40%.

Birdlife précise à ce sujet : « Les déclins ne se limitent pas aux espèces menacées et rares. Les populations de certaines espèces communes et largement répandues connaissent aussi un déclin rapide ».

 

On sait que la chasse est une des causes de cette situation, mais ce n’est pas la plus importante. La prolifération des chats partout dans le monde est un facteur plus grave encore. Rappelons que c’est l'un des rares prédateurs (avec l’homme) qui ne tue pas que pour manger, mais aussi pour « s’amuser ». Le changement climatique joue également son rôle, mais moins que certains modes d’agriculture intensive et d’exploitation forestière (dont les impacts sont très visibles lorsque l’on pratique la randonnée).

 

A l’instar de toute la faune sauvage, les oiseaux sont victimes de l’activité humaine qui conduit à la perte de leurs habitats et à la diminution constante de leurs ressources alimentaires.

J’ai, pour ma part, beaucoup de mal à imaginer un monde duquel le chant et la présence des oiseaux seraient exclus.

Publié le 10/10/2022

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