Quand la réalité rejoint la fiction

Dans Environnement mortel et, plus récemment, dans Le chant des galahs, j’évoque la façon dont de grandes organisations financières (fondations, banques…) réussissent à se construire une image de philanthropes ou d’entreprises concernées par le devenir environnemental et humanitaire de la planète, grâce à des actions de lobbying et des opérations de placement très réfléchies.

Derrière l’image, la réalité semble hélas moins « charitable », avec une méthodologie éprouvée visant en fait à réduire la fiscalité de ces immenses organisations, augmenter leur profitabilité et mieux masquer leurs investissements dans des secteurs plus « opaques ».

Bien sûr, il s’agit de pure… fiction, et toute ressemblance avec…. Etc.  

C’est pourquoi, il est fort probable que l’article relevé ce jour dans Libération (rédigé par Aude Massiot), et que je vous livre dans son intégralité, n’a aucun rapport avec lesdites fictions.

 

                    

 

 

BlackRock : un virage vert très intéressé

Le gestionnaire d'actifs américain, qui a renforcé depuis janvier son engagement dans la finance durable, s'est vu confier par la Commission européenne la réalisation d'un rapport sur la prise en compte des critères environnementaux et sociaux dans le secteur bancaire. Un choix qui interroge sur de possibles conflits d'intérêts.

Choisir un actionnaire des grandes banques mondiales pour réguler le secteur bancaire. L’idée pourrait faire sourire. Mais, devenue réalité, elle alerte. Le 2 mars, la Commission européenne a choisi BlackRock, le plus gros gestionnaire d’actifs au monde, qui possède des parts dans la majorité des banques mondiales, pour réaliser un rapport sur les bonnes pratiques en matière de critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans ce secteur. Rapport qui servira ensuite à construire de nouvelles régulations pour ces entreprises, souvent pointées du doigt pour leur soutien indéfectible aux activités polluantes et notamment à l’exploitation des énergies fossiles.

 

Cette décision a, bien sûr, alarmé plusieurs eurodéputés, qui ont interpellé l’exécutif européen sur les conditions d’attribution de ce contrat. «Les contours de ce rapport et de son utilisation par l’UE sont encore très flous, regrette Aurore Lalucq, économiste et élue Place Publique. La Commission est bien naïve de ne pas voir que BlackRock a, de façon évidente, un intérêt, non financier, à écrire ce rapport. 280 000 euros, ce sont des broutilles pour eux.» Et d’ajouter : «A un moment où on nous donne des leçons de morale sur l’utilisation de l’argent public, on devrait faire plus attention aux dépenses sur ce type d’appel d’offres

De son côté, la Commission européenne, dans un document publié le 11 juin, assure avoir vérifié qu’il n’existait aucun conflit d’intérêts. Pourtant, un élément de l’offre faite par BlackRock interroge. L’exécutif européen avait estimé le coût d’un tel rapport à 500 000 euros. BlackRock a offert ses services pour 280 000 euros… Un prix largement inférieur aux huit autres candidats. Comment expliquer un tel écart ? BlackRock tenterait-il de confirmer l’adage du business numérique «Quand c’est gratuit, c’est vous le produit» ? Le géant américain, chargé de gérer les pensions et retraites de nombreux fonctionnaires tout comme les portefeuilles d’investisseurs, tenterait-il de profiter de ce rapport pour faire passer ses idées sur un secteur en pleine expansion, celui des produits financiers durables ?

Cette perspective ne semble pas inquiéter la Commission européenne. Damien Carême a pu le constater lors d’une entrevue organisée, à distance, le 4 mai avec plusieurs fonctionnaires de la commission en charge du suivi de ce dossier et en particulier de la Direction générale sur les finances (FISMA). «Ils m’ont expliqué que BlackRock pratique quasi systématiquement la casse des prix pour répondre aux marchés publics, confie l’eurodéputé EE-LV, ancien maire de Grande-Synthe. Cela avait l’air de leur sembler normal, mais c’est de la concurrence déloyale !». Insatisfait des réponses apportées, l’élu a saisi, début juin, la médiatrice de l’Union européenne pour qu’elle vérifie si la Commission n’a pas failli à sa tâche de surveillance.

 

Ce qui inquiète les eurodéputés ? L’énorme influence acquise par BlackRock depuis la crise financière de 2008, à la suite de laquelle il s’est vite imposé comme l’un des acteurs institutionnels de la finance les plus puissants au monde. À la différence des banques, l’entreprise de Larry Fink n’investit pas de fonds propres mais l’épargne de ses très nombreux clients, entreprise comme particuliers. Cette manne s’élève à environ 6 200 milliards d’euros.

Dans l’Hexagone, BlackRock, principal actionnaire de Total, possède des parts dans la quasi-totalité des entreprises du CAC 40. Parmi celles-ci, une attire l’attention : Atos, un des leaders mondiaux du cloud et de la cybersécurité. Son ex-PDG de 2009 à 2019, le Français Thierry Breton, est aujourd’hui le commissaire européen chargé de la Politique industrielle, du Marché intérieur et du Numérique. En juin 2019, BlackRock a passé la barre des 5 % dans l’actionnariat d’Atos. Les liens ne s’arrêtent pas là. Thierry Breton a côtoyé Jean-François Cirelli, qui préside la branche française de BlackRock, quand ce dernier était directeur de cabinet adjoint de l’ex-Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, dont Thierry Breton a été le ministre des Finances. Ce dernier n’a pas joué de rôle officiel dans l’appel d’offres.

Dans son explication du 11 juin, la Commission européenne précise qu’«est exigé des contractuels qu’ils prennent toutes les mesures nécessaires pour prévenir l’émergence de conflits d’intérêts». De son côté, Aurore Lalucq appelle «à appliquer le principe de précaution avec des entreprises aussi puissantes que BlackRock».

Une des critiques faites au gestionnaire d’actifs est la grande proportion des fonds qu’il investit dans des secteurs néfastes pour l’environnement, comme les énergies fossiles. Il est aussi pointé du doigt sur les enjeux sociaux après avoir placé des fonds dans le commerce des armes, et possiblement participé à la crise du logement qui frappe de nombreuses villes dans le monde.

 

BlackRock, qui est aussi l’un des plus gros investisseurs dans les énergies renouvelables, semble avoir pris, depuis janvier, un virage serré pour se défaire de ces critiques. «Durabilité», «transformation fondamentale», «risque climatique»… Sur le site web du géant américain, le vocabulaire utilisé dès la page d’accueil révèle, sans équivoque, son nouveau positionnement en faveur des investissements durables. Larry Fink se dit même prêt à désavouer des dirigeants ne respectant pas ces engagements sociaux et environnementaux, lors des votes en conseil d’administration.

 

Plus que par une motivation morale, ces nouveaux engagements sont portés par des intérêts économiques. Un rapport de l’Institute for Energy Economics and Financial Analysis (IEEFA) avait calculé, en août 2019, que «sur les 90 milliards de dollars de pertes estimées de BlackRock, 75 % sont dues à ses investissements dans quatre entreprises seulement : Exxon, Mobil, Shell et BP , qui ont toutes sous-performé depuis dix ans». En janvier, Larry Fink en a tiré les leçons et, dans sa lettre annuelle aux PDG, a assuré que «le secteur financier est à la veille d’une transformation fondamentale» sur la prise en compte du risque climatique.

L’entreprise a, dans la foulée, lancé de nouveaux produits financiers orientés sur les critères sociaux et environnementaux. Cinq mois plus tard, le bilan de BlackRock est positif : ces placements ont bien tenu face aux crises du Covid-19 et du pétrole. «L’annonce de janvier a marqué un moment de bascule, explique Tim Buckley, l’un des auteurs de l’étude de l’IEEFA, basé à Sydney. Depuis, nous avons enregistré 38 nouvelles annonces de désinvestissement du charbon par d’importantes institutions mondiales, soit deux fois plus qu’en 2019. La raison de ce changement pour BlackRock n’est pas une morale nouvellement trouvée, mais plutôt que la destruction de richesse dans les entreprises des énergies fossiles est profonde, et 2020 a été un désastre pour ceux qui n’ont pas désinvesti ces actifsBlackRock a même intégré les risques climatiques dans son très puissant algorithme Aladdin.

 

Devrait-on alors s’étonner de la possible volonté de BlackRock d’influer sur les nouvelles réglementations européennes sur la finance verte, comme le fameux rapport sur le secteur bancaire ? Une volonté qui s’est traduite dans les faits !

Le 15 mars, BlackRock a réussi à obtenir un rendez-vous avec le directeur général européen sur les services financiers, John Berrigan. Un des sujets de leur entrevue : la réglementation sur la finance durable. Le sujet est au cœur d’intenses discussions depuis plusieurs années pour la création d’une taxonomie européenne, un système qui permet de définir si des investissements peuvent être considérés comme «verts» ou non. BlackRock a notamment embauché et payé, en 2019, entre 300 000 et 399 000 euros, un des cabinets de lobbying les plus connus à Bruxelles, Fleishman-Hillard, pour défendre ses intérêts.

 

Autre inquiétude sur la réalité de son engagement environnemental, l’Américain s’est positionné ouvertement en faveur du gaz naturel comme énergie clé de la transition énergétique, un sujet polémique en ce moment à Bruxelles. Bien que cela reste une énergie fossile, qui participe donc au dérèglement climatique, Larry Fink a soutenu que «le gaz doit jouer un rôle très important dans la transition énergétique». Une position que ne contredira pas Jean-François Cirelli, PDG France de BlackRock. Il a lui-même été vice-président de l’association Eurogas, le principal groupe d’influence gazier européen.

Publié le 05/07/2020
Quand le plus petit des organismes vivants vole au secours du plus grand

Je ne connais presque rien de l’immense continent africain. Pourtant, lorsque l’on s’intéresse à la faune sauvage, on ne peut que rêver des extraordinaires réserves (initialement naturelles) qu’offrent le Kenya, la Tanzanie, le Mozambique, le Zimbabwe… Diversité des paysages et des écosystèmes ; prairies, savanes, déserts… avec son lot d’espèces animales endémiques.

Lorsque l’on poursuit plus vers le sud-ouest, depuis le Zimbabwe, en direction de la très étendue Namibie où vivent guépards, rhinocéros et girafes et dont le brûlant désert borde enfin les eaux de l’Atlantique, on pénètre nécessairement sur les terres du Botswana. Le désert du Kalahari et le delta de l’Okavango occupent l’essentiel de leur superficie, créant des conditions environnementales exceptionnelles : de l’extrême sécheresse jusqu’aux saisons d’inondations où la végétation prolifère et devient luxuriante. De quoi attirer une faune variée et nombreuse… et tous les amateurs de safari !

 

C’est ainsi que le Botswana est considéré (surtout par les chasseurs et les braconniers) comme le « Paradis des éléphants ». Il est vrai que le taux de reproduction de ces géants africains y est important. Mais peut-on vraiment parler de paradis lorsque ce pays ne considère les éléphants que selon deux angles : une menace pour les cultures locales, et une formidable opportunité pour attirer les riches chasseurs étrangers avides de nouveaux trophées ?

 

Durant ce printemps, au moins 275 cadavres d’éléphants ont été retrouvés sur le territoire national. Leur ivoire n’ayant pas été prélevé, il ne s’agissait ni de braconniers ni de chasseurs. Les premières analyses écartent, pour l’instant, la piste d’un virus ou d’une bactérie mortelle (la Covid 19 n’y est, cette fois, pour rien :). En revanche, celle du poison reste l’hypothèse la plus probable. Le geste de paysans désireux de préserver leurs cultures que les grands pachydermes n’ont toujours pas "appris à respecter". Durant l’automne dernier, l’alerte avait déjà été donnée : plus d’une centaine de cadavres d’éléphants avaient été retrouvés au Botswana et chez son voisin le Zimbabwe.

 

Ni le gouvernement du Botswana ni les grandes organisations africaines et internationales n’ont pour l’instant proposé ou, en tout cas, mis en place des mesures sérieuses visant à mieux gérer cette compétition territoriale entre les hommes et la faune locale. Quant aux mesures contre le braconnage, elles restent ridicules (les spécialistes prédisent ainsi la disparition du rhinocéros sauvage au Botswana dès... l'année prochaine !).

En revanche, le Botswana n’a pas hésité à accorder 272 nouveaux permis de chasse (à l’éléphant) pour la seule année 2020. A 35 000 euros le permis, c'est une manne non négligeable.

Pourtant, à ce jour, très peu de riches chasseurs américains, russes, chinois (sans oublier les célébrités belges ou espagnoles)… n’ont encore répondu à cette invitation. Pourquoi cela ? La peur du coronavirus !

CQFD.

 

Source : France Info. Jacques Deveaux de la Rédaction Afrique.

Publié le 05/07/2020
Municipales: une vague "verte" provoque l'étonnement (y compris, hélas, des journalistes)

Aujourd'hui, encore plus qu'hier, chauves-souris, pangolins... sont pointés du doigt avec la crise de la Covid 19. Leur très prochaine disparition, bien que totalement injuste, est traitée avec la plus grande indifférence.

Un meilleur contrôle des marchés chinois (pour combien de temps ?) présente au moins l'avantage de réduire  temporairement la consommation, alimentaire ou pseudo médicinale, de plusieurs espèces sauvages menacées, en particulier du pangolin. Un paradoxe de plus parmi les nombreux qu'aura soulevés la crise.

 

En France, dans le même temps, de nombreuses voix s'élèvent, s'interrogeant sur les raisons de la (modeste) marée verte résultant des élections municipales. Pourquoi un tel questionnement ? Ces personnes, et parmi eux, hélas, de nombreux journalistes, ont-elles déjà oublié qu'en 1992, 99 Prix Nobel (tout de même !) appuyés par 1 400 scientifiques de renom, interpellaient nos dirigeants pour qu'ils agissent sans tarder afin de protéger notre planète et ses différents écosystèmes ? Un quart de siècle plus tard (!), en novembre 2017, un deuxième appel est lancé pour le même motif, par une encore plus large communauté scientifique (plus de 15 000 signataires, du monde entier). Combien de gouvernants les ont-ils entendus et ont modifié leur politique environnementale en conséquence ?

Le 29 juillet de l'année dernière, notre consommation mondiale dépassait le volume annuel des ressources renouvelables de la planète. Douze mois de ressources consommés en seulement sept !  Quels que soient les "efforts" listés par nos gouvernants pour se justifier devant leur électorat de venir en aide à notre planète, les faits démontrent de façon brutale et sans appel, qu'ils ont été plus qu'incompétents : irresponsables.

Alors, pourquoi s'étonner qu'aujourd'hui, en 2020, et alors que la situation environnementale, sanitaire et économique empire, que 1% de la population mondiale continue de détenir plus de richesses que celles cumulées de 90% d'entre elle... de voir des électeurs témoigner de davantage de conscience et de désir d'une meilleure politique... environnementale, sanitaire et économique ? 

 

J'ai observé qu'à l'étonnement de ces commentateurs, s'est vite ajoutée une série d'avertissements adressés aux nouveaux élus verts :  << Si leurs municipalités s'enfoncent dans la crise économique, ce sera leur faute ! >> (ai-je entendu à plusieurs reprises).   << Attention, les Verts sont des partisans de la décroissance, ils vont nous entraîner droit dans le mur ! >> répètent ceux-là même qui, en prônant la croissance depuis des décennies, ont contribué à entraîner l'humanité et la planète là où elles en sont aujourd'hui. Autant de cris d'orfraies qui rappellent tellement les avertissements des bien-pensants, il n'y a pas si longtemps, quant à l'arrivée prévisible de chars soviétiques au coeur de Paris si l'on prêtait trop l'oreille à ceux qui s'émouvaient déjà des trop nombreuses injustices sociales.

 

Ô tempora, ô mores, s'indignait Cicéron. Les temps ont sans doute changé depuis l'aube de l'ère chrétienne. Ne pourrait-il enfin en être de même de nos moeurs ?

Publié le 01/07/2020
Mur d'images

Merci à Anne d'avoir réactualisé son "Mur d'images" à mon intention.

Le voici :

 

Publié le 19/06/2020
Le gouvernement australien sacrifie les sites sacrés aborigènes au profit de l'industrie minière

Concevoir de l'attachement pour un pays n'implique pas de se montrer aveugle sur certaines pratiques, au contraire.

De nombreux Australiens se sont émus d'apprendre, le mois dernier, la destruction à coups d'explosifs d'un très important site sacré qui avait été habité il y a plus de 46 000 ans par les Aborigènes. L'énorme groupe minier Rio Tinto n'a pas tenu compte des protestations des autochtones, jugeant prioritaire l'agrandissement de sa mine de fer.

On pouvait espérer qu'une telle destruction de sites préhistoriques sacrés, associés à la culture et au mode de vie des Aborigènes, serait l'un des derniers scandales de ce genre en Australie. Mais ce serait méconnaître et, en tout cas, sous-estimer le mépris que dirigeants d'Etat et d'entreprises vouent à ces populations.

Trois jours seulement après l'inacceptable destruction réalisée par Rio Tinto, autorisation a été donnée au gigantesque groupe minier BHP de  détruire 40 (!) sites culturels aborigènes, dans l'ouest australien.

L'industrie minière australienne, qui a réalisé près de 50 millions d'euros de CA en 2019, est certaine d'avoir encore de beaux jours devant elle.

Publié le 12/06/2020
L'appel de la Forêt... et un magnifique écrivain : Jack London

Si vous aussi, vous ne vous lassez pas de l'oeuvre magnifique de Jack London (dont Michael, chien de cirque reste pour moi un souvenir majeur), voici un lien pour découvrir le Portrait que lui consacre France Culture (cf, newsletter Culture Maison du 3 juin).

 

https://www.franceculture.fr/emissions/fictions-le-feuilleton/jack-london-naissance-dun-ecrivain-par-yves-simon?xtor=EPR-5&actId=ebwp0YMB8s0XXev-swTWi6FWgZQt9biALyr5FYI13OpJDPUMg_cBkOhAVXwoB2xV&actCampaignType=CAMPAIGN_MAIL&actSource=589098

 

Pour le plaisir !

Publié le 05/06/2020
NOUVELLE PARUTION JUIN 2020 !

Malgré les nombreuses "Covid péripéties", la chose est confirmée :

L'édition au format poche de L'Affaire du cuisinier chinois (Editions du Rouergue) est actée. L'ouvrage sera dans toutes les bonnes librairies dès le 3 juin prochain.

 

 

Son prix (10€) est plus abordable que pour le grand format, et il a bénéficié d'une relecture afin de nettoyer le texte des éventuelles "coquilles résiduelles".

J'espère que vous lui réserverez le meilleur accueil.

 

Voici la critique de Livres Hebdo, lors de sa sortie :

"Rouleaux empoisonnés" : Des siècles après sa mort, un maître-queux sème la pagaille au sein du Parti communiste chinois. Sinologue de formation, Pascal Vatinel, avec ce premier roman, a réussi son coup : on apprend une foule de choses sur la Chine classique (notamment sa gastronomie), on voyage à l'intérieur des rouages (grinçants) du pouvoir de la Chine d'aujourd'hui, tout en se distrayant grâce à une double intrigue policière magistralement agencée. Un régal !
LIVRES HEBDO

 

Vous pouvez dès maintenant en retrouver la présentation sur la page d'accueil de ce site.

Publié le 19/05/2020
Chose promise… Carnet de Voyage 1 Tasmanie 2020

Je m’y étais engagé, voici le premier des trois Carnets de voyage que je viens de réaliser suite à mon récent séjour en Tasmanie.
Vous y trouverez, pour illustrer mes textes, de nombreuses photos et images tirées de ce voyage.

 

Quelques phrases extraites de ces carnets, pour en résumer l’esprit :
 

«Cette île magnifique, du fait de la luxuriance de sa faune et de sa flore, a également été baptisée État de la Nature ou Île de l’Inspiration.»


« Pouvoir observer ces animaux dans leur environnement naturel est un privilège, et ne devrait se faire qu’en conscience, avec un profond respect pour les êtres rares et précieux qu’ils sont. »


« Curieusement, alors que l’île est unanimement reconnue comme un sanctuaire riche d’écosystèmes uniques sur la planète, les dirigeants du pays semblent nier l’existence d’une pareille richesse. »


« L’essence même d’un carnet de voyage est de traduire en images et en mots les pensées que nous inspirent nos rencontres. »


« Combien de fois ai-je photographié un oiseau ou un marsupial en réalisant ma chance, sachant que celui-ci est sur la liste des espèces aujourd’hui menacées. Je récolte et conserve ces témoignages avec l’espoir qu’ils ne resteront que les souvenirs d’un beau voyage, jamais ceux d’une branche amputée de l’arbre de vie auquel nous appartenons. »

 

Je posterai le Carnet 2 la semaine prochaine, et le suivant encore une semaine après.
Il vous suffit de cliquer sur la vignette plus bas, et le PDF apparaîtra sur votre écran. Pour bien en profiter, choisissez : « Affichage plein écran ».
Cet accès est bien sûr gratuit.

 

Je partage ces carnets de voyage avec vous, avec l’espoir qu’en retour, vous voudrez bien me faire part de vos commentaires.

Pascal Vatinel

                                                                                    CARNET 1

Cliquez sur la couverture pour accéder au carnet

Publié le 12/05/2020

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